La souffrance, l’insatisfaction, le malaise, la frustration, le vague à l’âme, la déprime … ce n’est pas une fatalité !
En changeant nos stratégies mentales, notre expérience intérieure, nous faisons le 1er pas vers le bonheur.
Lors de la précédente conférence, nous avions évoqué « l’art de rebondir après une épreuve. » Aujourd’hui nous sommes allées plus loin, en regardant les freins au bonheur, les comportements qui nous plombent.
Certaines attitudes nous empêchent de sortir de la souffrance.
Certains comportements nous bloquent et nous font du tort quand nous cherchons à sortir d’une douleur psychique, d’une émotion pénible et durable.
Cela aggrave nos problèmes au lieu de les résoudre.
Nous faisons alors le contraire de ce qui nous apporterait le bonheur et la réussite. Nous devenons notre pire ennemi, notre propre bourreau.
Avec ces attitudes négatives, nous fabriquons nous-même notre propre malheur. Et nous l’entretenons…
Certains mécanismes sont inconscients, mais pas toujours … il peuvent être aussi conscients. Ils sont alors la conséquence de croyances erronées, que nous avons intériorisé, que nous avons adopté, et qu’ils faudrait remettre en question. Certaines de ces croyances sont très répandues, admises, parfois même, elles font autorité.
La croyance la plus répandue, la plus acceptée, qui est sans doute la plus pernicieuse et la moins efficace: c’est penser qu’en allant explorer son passé, on va aller mieux. C’est totalement faux, et c’est même souvent contre-productif.
L’exploration du passé, c’est l’une des attitudes les plus négatives pour aller mieux, je vais vous en parler très en détail, ainsi que d’une dizaine d’autres
D’abord voir que toute épreuve de la vie peut se comparer à un deuil : deuil de notre toute-puissance, de notre infaillibilité, de notre santé, deuils de nos relations …
Le deuil est une réaction face à la fin de quelque chose. Donc toute souffrance est un deuil, car toute souffrance est une réaction à une perte. Quelque chose meurt. Et notre travail personnel est de voir cette perte, d’admettre cette perte, de la surmonter et même de la dépasser, de la transcender. Transcender cette perte, pour aller vers une croissance post-souffrance.
Si le deuil est d’abord une réaction, le deuil est aussi un processus.
Ensemble nous allons voir comment avancer dans ce processus pour sortir de la souffrance, tracer un nouveau chemin, celui de la nécessaire transformation intérieure. Et nous verrons comment il est possible d’utiliser les moments de souffrance pour croitre, pour aller vers un épanouissement personnel.
Nous allons voir quelles stratégies mentales et comportementales nous pouvons mettre en œuvre, concrètement. Il s’agit bien de se mettre en action pour aller mieux !
Et au-delà de cet « aller mieux », nous verrons comment nous pouvons nous servir des épreuves pour nous développer, pour être une meilleure personne.
C’est ce qu’on appelle LA CROISSANCE POST-TRAUMATIQUE.
Tout événement grave dans notre vie peut-être une source d’enrichissement. Il est d’ailleurs plus courant de se grandir dans l’épreuve que de se grandir dans la facilité, même si cela choque d’entendre cela. Car l’épreuve nous réveille, l’épreuve augmente notre conscience, l’épreuve nous oblige à la lucidité, à la présence, et à l’action. L’épreuve, ou l’adversité, la difficulté, le défi.
Lao Tseu disait « Votre ennemi est votre meilleur professeur.« . Une manière de voir qu’il y a une vraie richesse dans l’adversité, un grand potentiel de croissance.