1 – Dites “oui” à ce qui compte pour vous, explorez votre “pourquoi”.
Prenez le temps de faire le point sur vos priorités, cela vous aidera à savoir pourquoi vous avez envie de refuser telle ou telle sollicitation. Si vous ne connaissez pas votre “oui”, comment pourriez-vous dire “non” ?
2 – Amusez-vous, jouez !
Vous souvenez-vous de vos parties de “ni-oui, ni-non” ? C’était plutôt amusant ! Entrainez-vous à trouver des réponses alternatives, et saisissez chaque occasion de jongler avec les mots. Dès maintenant commencez une liste ! Top départ !
(Bonne fille, je vous aide un peu : “Peut-être. C’est possible. Je pourrais y réfléchir. J’en parlerai à ma femme. Que voulez-vous dire ? On pourrait prendre le temps d’en parler demain. J’ai mal entendu votre question. Je ne peux pas vous répondre avec certitude…”
3 – Affichez vos principes.
Posez un cadre clair et n’en sortez plus. Réfléchissez aux limites que vous voulez poser et communiquez clairement là-dessus. Par exemple : Je ne bois jamais quand je dois conduire, même pas un petit verre. Je n’accepte pas de réunions le soir ou le week-end (ou pas plus d’une réunion par mois). Je n’achète aucun calendrier de nouvel an. Je réserve mes dons pour la recherche contre X.
Vous pouvez adoucir votre formulation par “Je préfère ..” ou bien “Je me suis engagé à…” ou “J’ai promis à ma femme de …” selon votre sens de l’humour ou les valeurs de vos interlocuteurs.
4 – Faites appel à un tiers (réel ou symbolique)
Vous n’êtes pas seul au monde. Vous pouvez passer la patate chaude à un autre: votre partenaire, un collègue, un manager … Vous pouvez aussi rappeler au règlement intérieur, à la loi …
5 – Proposez une alternative
Et si on réfléchissait à deux pour trouver une autre solution ?
Améliorer son écoute : une compétence qui fait boule de neige
Avoir une bonne écoute est rarement un comportement spontané. C’est pourtant une clé de votre impact et de votre réussite professionnelle, et bien entendu, c’est aussi une qualité qui a des effets positifs sur votre vie privée.
Si certaines personnes ont des facilités, en revanche les grands écoutants sont toujours des personnes qui ont beaucoup réfléchi, observé, pratiqué, et … démontré une immense modestie.
La sincérité, l’authenticité sont indispensables, mais ne suffisent pas.
L’empathie et la bienveillance non plus. Pas plus que l’affection ou l’amour.
Des techniques, des cadres, des repères sont nécessaires.
4 grandes idées pour mieux écouter (et pas seulement entendre):
– Tenir un cahier d’écoute: il vous servira de base réflexive à votre pratique professionnelle. Vous pouvez tout simplement lui donner une forme de tableau en 4 colonnes : Situations et déclencheurs / Emotions / Pensées / Conséquences.
– Gérer vos émotions et vos pensées : Ecouter, c’est « se taire » à l’intérieur de soi. Vos émotions et vos pensées sont des parasites qui perturbent votre attention. Par exemple : commencer à préparer sa réponse, porter des jugements, attendre avec impatience la fin des phrases …
– Restez souple dans votre approche et votre style: Ne jouez pas à écouter comme un bonze ou un psy, ne vous regardez pas « écouter ». restez vivant : posez des questions parfois, reformulez souvent, souriez, hochez la tête,et pourquoi pas .. faire de la révélation de soi.
– Guidez la parole : Vous êtes dans un rôle précis, vous avez une fonction, et vous agissez dans un cadre et un contexte précis … gardez le cap de votre intention dans l’échange.
La nécessité d’écouter attentivement se fait sentir dans chaque aspect de nos vies.
Pas une seule « profession » ne peut s’en passer : élus, religieux, formateurs, managers, Rh, professions libérales, personnel de santé, vendeurs … jusqu’aux conducteurs de bus ou aux … parents.
L’écoute est désormais un enjeu de société et un enjeu politique.
Les individus n’acceptent plus la verticalité, l’autorité, le surplomb, la parole qui vient d’en haut, le paternalisme et l’infantilisation. Ils n’acceptent plus le monologue.
Ils réclament de l’horizontalité, un partage du droit à « dire », une participation démocratique, un échange égalitaire de connaissances et de points de vue. Ils veulent du lien.
Ils demandent du respect. Ils exigent du dialogue.
Communiquer de manière authentique: une clef pour une vie harmonieuse et apaisée.
Souvent, nous nous empêchons d’être nous même par générosité : pour ne pas blesser l’autre, pour lui faire plaisir. Ou par lâcheté : par peur de déplaire ou de casser la relation, ou tout simplement pour avoir la paix.
Nous renonçons à la franchise pour maintenir une entente de surface, pour éviter le conflit ou la rupture. Nous nous oublions. Nous nous mettons en retrait. Nous passons après. Nous passons derrière.
Nous négligeons nos besoins, nous étouffons nos émotions, nous renions nos pensées et nos opinions. Sur l’instant, dire toujours « oui » semble bénéfique à la relation, mais à long terme c’est une catastrophe.
Car la négation de nous-même nous revient en pleine figure.
Quand nous recherchons l’approbation d’autrui, nous sommes exilés de notre vrai « moi », et sans repos. Car c’est une quête permanente et vaine. Qui recommence chaque jour et sans succès.
Nous déposons notre vie dans les mains des autres.
Et certains d’entre nous gaspillent leur temps et leur énergie à s’interroger sur l’effet de leur parole et de leur comportement sur leur entourage. Et se flagellent d’être en permanence à côté de la plaque. A côté d’eux-même.
Incapables d’exprimer leur identité, et de se faire respecter.
Tout cela ne peut que déboucher sur de la frustration et de la colère … puis de la révolte. Car au lieu d’obtenir la reconnaissance, nous récoltons l’incompréhension ou pire, le mépris. Un mépris intérieur car nous nous reprochons notre manque d’authenticité et de courage. Un mépris des autres aussi parfois, qui nous voient céder en permanence, en mode inhibé, ou bien qui nous voient osciller entre passivité et colère, sur le mode paillasson-hérisson.
Il est possible d’être aimé et respecté, tout en disant « non ».
Tout est une question de positionnement et d’attitude. Refuser calmement et clairement vous gagnera le respect de votre entourage. Refuser dans l’agressivité et la confusion vous attirera son mépris ou sa colère.
Osez être vous-même ! Prenez votre place et tenez votre rôle !
Dabord savoir qui je suis et quels sont mes besoins
Vous sentez-vous parfois coincé dans des situations, parce que vous n’avez pas su dire non ?
Par exemple, vous voulez refuser une invitation, mais … vous ne savez pas comment faire … vous ne savez pas trop quoi dire, peut-être parce que vous avez peur de blesser les gens, ou peur d’être rejeté ou de perdre un ami, peur d’être à part, de déplaire.
Peut-être aussi que vous avez peur de créer un conflit, de faire mauvaise impression, ou de saboter une cohésion d’équipe… du coup c’est votre sens des responsabilités qui vous joue des tours quand vous voulez dire NON et que vous dites OUI … en vous oubliant…
ou bien alors au contraire, vous refusez brusquement et vous passez pour une personne impolie et brutale.. .
Ou alors vous cherchez des prétextes, des fausses excuses .. une fois, deux fois…. et plus un jour vous mentez vous vous contredisez … bref c’est intenable !
…. quand vous n’osez pas dire NON, et que vous dites OUI à contre-coeur … vous vous comportez de façon opposée à ce que vous voulez, à ce qui est votre vrai « moi », vous allez contre votre désir, contre vos goûts… et contre vos intérêts parfois…
Cette incapacité à dire « non », tout simplement, naturellement, calmement …ça vous rend malheureux et triste !
Ça vous rend anxieux aussi, vous craignez les situations sociales, vous redoutez d’être dans l’embarras.
A chaque fois que vous n’avez pas su dire « non », que vous n’avez pas posé vos limites, que vous n’avez pas exprimé vos préférences et vos besoins, que vous n’avez pas exprimé vos désirs ou ce qui compte pour vous …
vous vous en voulez .. vous vous sentez maladroit, vous vous accusez de manquer de courage, ou bien vous pensez que les autres profitent de votre gentillesse, qu’ils se moquent de ce que vous ressentez, qu’ils ne s’intéressent pas à vous, vous êtes déçus par les autres.
Vous ressentez une grande frustration.
Vous développez du ressentiment, de l’insatisfaction, de l’irritation, et même de la colère… et si c’est dans le cadre du travail, vous pouvez arriver à croire que vous êtes exploité…
En résumé : vous ne vous aimez pas, ou plus et vous aimez moins les autres aussi.
Ne pas arriver à dire NON, c’est un manque d’affirmation de soi.
A l’inverse, quand on est capable d’un comportement affirmatif ; on exprime ses émotions, ses pensées, ses opinions, ses besoins et on défend ses droits, tout en respectant ceux des autres.
On est dans l’écoute de soi, l’écoute de l’autre et la réciprocité.
Et on le fait de manière directe, honnête et appropriée aux circonstances.
Cela s’apprend, comme toutes les compétences sociales.
Apprendre l’affirmation de soi, aspects et étapes :
D’abord découvrir qui on est : apprendre à bien identifier ses émotions, ses croyances, ses valeurs, ses opinions, ses besoins…. Une bonne connaissance de soi, qui apporte l’estime de soi : quelle est ma valeur ? Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je veux ?
Réfléchir sur ses propres droits, et sur le droit des autres en reflet. Reconnaitre ses droits, c’est s’accorder une valeur, là aussi.
Par exemple : le droit au respect de soi, et à sa propre dignité. Le droit de ressentir des émotions et de les exprimer. Le droit d’être fier de soi, le droit au bonheur !
Le droit de dire ce que l’on désire .. ce qui ne veut pas dire que l’on obtiendra forcément ce que l’on désire, on n’est pas dans le droit de se transformer en tyran !
Le droit de dire non sans se sentir coupable ou responsable de l’autre.
Le droit de demander du temps avant de prendre une décision, de prendre du recul et de réfléchir avant d’agir.
Apprendre à communiquer: S’entrainer pour améliorer les échanges relationnels, de manière respectueuse et réciproque.
Quand vous maitriserez cette façon simple et naturelle d’échanger, vous gagnerez en confiance en vous. Et vous gagnerez en confiance en l’autre.
L’estime de soi, la confiance en soi et l’affirmation de soi, c’est intimement lié.
Cela va aussi avec le respect de soi, de son authenticité, et avec le contrôle de soi, la maitrise de soi.
C’est très important parce que nous vivons en relation, nous vivons dans des groupes sociaux.
Savoir s’affirmer en se respectant, et en respectant l’autre, c’est la compétence la plus utile à notre bien-être et à la construction de relation apaisées, de relation de confiance.
Dans mon livre« Affirmez-vous en douceur », vous trouverez des pas à pas pour apprendre à dire non, à poser vos limites et à vous affirmer avec tact.
Comment donner du feedback « négatif « , dans un esprit de communication constructive ?
Vous avez besoin de faire passer un message à un collaborateur, un client ou un usager, mais vous ne savez pas comment vous y prendre pour le faire en douceur. Sans créer de drame et sans casser la relation.
Je vous propose une solution dans cette vidéo.
Je vous donne aussi quelques informations précieuses sur les émotions .