Critique et feed-back constructifs

Critique et feed-back constructifs

Les salariés réclament du feedback constructif, si utile pour progresser !

Etre sincère est un comportement plutôt sain, y compris quant il s’agit de faire une remarque qui peut être considérée comme une critique.

Dans le milieu professionnel, il est d’ailleurs frappant de voir que les collaborateurs sont demandeurs d’un feedback franc, bien plus que de félicitations creuses.

Une étude publiée dans la Harvard Business Review montre que 57% des collaborateurs préfèrent recevoir un feed-back correctif, plutôt que des compliments et de la reconnaissance.

72 % pensent que ça va améliorer leurs résultats et faire avancer leur carrière.

Ils sont convaincus que les critiques constructives sont essentielles et souhaiteraient en recevoir plus de la part de leur manager.

Pourtant les cadres sont réticents, mal à l’aise avec cette démarche.

Manque de savoir-faire ? Tabou sur le « négatif » ? Peur des conflits ?

Il semble que la critique constructive est difficile à émettre, pourtant elle est souhaitée… et nécessaire !

La méthode en 3 étapes pour donner un feed-back bénéfique: 

1) Préparer l’entretien :

Quelle est la situation ?

Quel est le problème pour vous dans cette situation ?

Que ressentez-vous ?

Que voulez-vous demander ?

A quels droits se rattachent votre demande (Sur cette notion, relire « On ne peut pas ne pas communiquer » sur le site RH info)

2) Choisir le moment :

Prévoyez de faire cet entretien dans un moment et un endroit calme, sans urgences qui risquent d’interrompre la conversation.

Veillez à l’intimité de l’entretien, il serait vexatoire (et dangereux) de faire vos remarques en public.

Éventuellement planifiez un rdv.

A ce stade de votre démarche, dosez légèreté et formalisme.

Ne soyez pas trop solennel, mais montrez bien que vous maîtrisez le processus sur une question importante, et qu’il n’est pas question de botter en touche.

3) Utiliser la méthode DESC :

Describe : Décrire factuellement le comportement indésirable.

Express : Exprimer les émotions ou pensées à propos du comportement, avec un message « Je » Specify : Spécifier le comportement alternatif, ou le changement de comportement que je propose.

Conséquences : Conséquences gratifiantes et positives du nouveau comportement.

 

Cet amuse-bouche est issu d’un article très complet que j’ai écrit pour RH info, vous pouvez le lire ici : https://www.fr.adp.com/rhinfo/2019/le-savoir-etre-en-entreprise-5/

 

 

Comment s’y prendre avec un pessimiste

Comment s’y prendre avec un pessimiste

Manager (ou parent) : comment gérer un pessimiste ? 

Vous redoutez de le croiser.

Il plombe l’ambiance… complique votre vie… perturbe le travail d’équipe…

Le pessimiste.

Le « casse-moral».

Face à un voisin pénible, on peut toujours changer de trottoir.

Au sein de l’entreprise, il n’y a pas d’échappatoire !

(Et parfois, à la maison non plus !)

« Votre » pessimiste est là. Et bien là !

Il va falloir faire avec … et même… soyons fous … tirer parti de sa présence !!

Parce que ce pessimiste n’a pas que des mauvais côtés. Il peut même vous être diablement utile !

Pour mes propositions afin d’inverser la situation … Lire toutes mes astuces dans l’article que j’ai écrit pour « rhinfo »

 

Oser faire des remarques, tout en préservant la relation

Comment donner du feedback « négatif « , dans un esprit de communication constructive ?

Vous avez besoin de faire passer un message à un collaborateur, un client ou un usager, mais vous ne savez pas comment vous y prendre pour le faire en douceur. Sans créer de drame et sans casser la relation.

Je vous propose une solution dans cette vidéo.

Je vous donne aussi quelques informations précieuses sur les émotions .

 

 

 

Comment en finir avec la procrastination

Comment en finir avec la procrastination

Procrastination: la manie de remettre à demain (au mieux ! )

C’est une mauvaise habitude qui vous plombe au boulot.

Et une sale manie que vous retrouvez derrière votre porte, quand vous rentrez chez vous.
Partout elle vous colle à la peau.

La tendance à agir seulement quand il est (presque) trop tard.
Ça vous pèse, ça vous mine … mais pas moyen d’en sortir !

Des promesses évaporées. Des objectifs sans suite. Des opportunités ratées. Du temps perdu.
Vos amis déçus. Vos collègues fâchés …

Pourtant .. Vous VOULEZ faire ce que vous DEVEZ faire … mais vous ne passez pas à l’action.
Ou alors plus tard … trop tard. Dans le stress, dans l’ultra-urgence.

… et vous aimez de moins en moins la personne qui vous regarde dans le miroir…

Votre tête et votre vie sont en désordre.
La procrastination n’est pourtant pas une fatalité.
Je vous propose de commencer à reprendre le pouvoir dès maintenant.

 

Ma méthode starter en 5 étapes simples pour sortir de la paralysie.

1) Écrire votre problème :

En ce moment, qu’est-ce qui vous gêne ? Quels sont «les dossiers» que vous laissez en plan ?
Faites une liste. Laissez courir votre stylo sur le papier. Lâchez-vous.

C’est fait ? Bien !

Maintenant reprenez votre liste, et hiérarchisez pour ne garder que les 3 sujets les plus pressants.
Ne cherchez pas à finasser éternellement ! Même si votre liste est perfectible, elle a le mérite d’exister et de vous mettre en action.
Il s’agit de se lancer dans la piscine ! Peu importe le point de chute !

 

2) Faire le point sur votre motivation avec la méthode du « Pourquoi ».

Reprenez votre liste, et pour chaque sujet, répondez à « 5 Pourquoi » successifs :
Un exemple pour vous guider:

Vous voulez répondre à un appel d’offre.
« Je veux . . . . . répondre à l’appel d’offre de X»
Pourquoi ?
« Parce que j’ai besoin d’augmenter mon chiffre d’affaire »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Parce que cela me permettra de pérenniser mon entreprise »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Cela me permettra d’être serein et de commencer à épargner. »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Je pourrais alors assumer les études de mes enfants »
Pourquoi voulez-vous cela, qu’est-ce que ça vous apportera ?
« Je veux leur offrir toutes les chances dans la vie »
Au bout du 5éme « Pourquoi » vous arrivez sur votre colonne vertébrale : Vos valeurs, vos besoins.

 

3) Prendre conscience que vivre c’est choisir.

Vous n’êtes pas OBLIGÉ de faire. Vous CHOISISSEZ de faire. Vous positionner en victime, ou en spectateur de votre vie est un choix.
Vous positionner comme acteur de votre vie est un autre choix. Et ne rien faire est aussi un choix, encore un autre…

Vous aimeriez peut-être une autre vie, ou un autre travail, mais pour l’instant c’est votre réalité.
Si cette réalité ne correspond pas à ce que vous voulez vraiment, alors décidez de vous emmener ailleurs.
Dans ce cas, révisez la liste de ce qui vous gêne. Et donnez-vous une autre orientation et d’autres objectifs pour les mois ou les années à venir.

 

4) Retrouver le sens de vos actions.

« Le travail, c’est l’amour rendu visible » Khalil Gibran

Cette phrase a un impact extrêmement fort sur le public quand je l’utilise en conférence.
Est-ce qu’elle résonne en vous aussi ?

Je vous invite à chercher systématiquement quel amour vous comblez par vos actions. Parce que c’est toujours l’amour qui fait sens.

Cet amour peut être de différentes sortes.
Il peut être très terre à terre ou très idéaliste. C’est ici que se joue votre singularité, votre authenticité.
Nous agissons toujours pour quelqu’un ou pour quelque chose.

Pour aller plus loin, je vous invite à compléter les phrases suivantes :
«Voilà mon désir d’action : je veux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«Mes raisons de le faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«J’ai besoin de le faire, c’est important parce que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . »
«Je suis capable de le faire. Parce que dans le passé, j’ai déjà . . . . . . . . . . . . . . . . .»
«Si je suis tout à fait sincère avec moi-même, quand je n’agis pas, c’est parce que . . . . . . . . . . . . . . . .
Et aussi parce que . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je commence à prendre conscience que . . . . . . . . . . . . . . . . . »

 

4) Découper votre objectif en mini-pas de bébé (ou de sénateur), et facilitez-vous l’action.

Après le « Quoi » et le « Pourquoi », regardez le « Comment et Quand ».
Comment allez-vous vous y prendre ? Quelles sont les étapes à suivre ? De quoi avez-vous besoin ? De qui ? Quand ?
Et surtout : quel est le premier mini-pas que vous pouvez mettre en place ?

Puis cherchez comment vous pouvez vous faciliter cette mise en route.

Exemple : Vous voulez solliciter un prêt pour votre entreprise. Pour cela il vous faut préparer un prévisionnel. Vous avez besoin des conseils d’un professionnel pour le construire. Cherchez quels organismes peuvent vous aider. Quels sont leurs numéros de téléphone ?

Déposez sur votre bureau le numéro de téléphone et les horaires d’ouverture pour contacter cet organisme. Choisissez le moment.
C’est votre 1er mini-pas. Votre priorité est établie.

Votre 1er mini-pas programme votre action, élimine les prétextes et facilite la mise en route.
Vous pouvez vous arrêtez-là si vous le souhaitez… ou vous pouvez enclencher votre action …

Vous vous arrêtez-là ?
Entendu !

Félicitez-vous !
Vous voulez une vie différente et vous avez déjà commencé à vous comporter différemment.
(Du moins si vous avez réellement fait l’exercice, et si vous ne vous êtes pas contenté de le lire ! )

 

5) Ruser avec la volonté

La volonté est un muscle qui s’entraine, se muscle … et se fatigue.
Pour l’heure, vous êtes en convalescence dans votre manie de reporter à plus tard, alors nous allons ruser avec cette volonté !

– Éviter la fatigue décisionnelle

Toutes les décisions que nous prenons « épuisent » notre volonté. Parce qu’elle font appel à nos ressources mentales.
Idéalement, avant de vous lancer dans l’action, éliminez par avance de votre journée toutes les mini-décisions qui épuisent votre capital de volonté.
Par exemple, ne choisissez pas votre tenue le matin même, mais préparez là plutôt la veille au soir.
De même, n’attendez pas 11H30 pour vous poser la question du déjeuner. Décidez (ou préparez) la veille.
Également, décidez par avance quels coups de fils vous prenez et lesquels vous refusez, en reportant votre réponse en fin de journée.
Décidez à quelle heure vous regardez vos mails. Deux fois par jour, c’est souvent bien assez! Midi et soir, par exemple, pour éviter la distraction du matin qui va couper votre élan.
Si vous avez une semaine chargée, tranchez toutes mini-décisions le dimanche soir et n’y revenez pas !

– Éliminer les distractions et les prétextes.

Tuer le temps, c’est tuer la vie.
Combien de vie tuez-vous à surfer, à regarder des vidéos qui ne vous apportent rien, à lire des commentaires vides d’enseignements ?
Et avez-vous vraiment besoin de cette alarme qui vous signale l’arrivée des mails ?
Chaque interruption vous coupe dans votre élan. Décidez maintenant de vous mettre sur votre projet pendant un temps déterminé et de ne rien faire d’autre. Commencez modestement. Pourquoi pas 20 minutes ?
Coupez toutes les sources de distraction qui vous servent de prétexte, et lancez-vous !

– Commençons par un peu de dopage ! En avant pour la testostérone !!

Je vous invite à prendre une position de pouvoir :
Tenez-vous debout, main sur les hanches, menton haut, jambes un peu écartées et défiez la vie !! Restez comme ça 2 à 3 minutes !
Vous avez le droit de sourire, mais c’est efficace !! Surtout pour les femmes, qui ont naturellement un taux de testostérone bas. Cet exercice va aussi faire baisser votre stress.
Il n’y a pas de séparation corps / esprit. Votre attitude corporelle a un effet direct sur votre mental. Et réciproquement.
Vous tenir tête basse, affaissé, vous fait sentir en échec.
Redressez-vous ! Haut les cœurs !
Ok, c’est parti pour l’action !

Astuce ultime pour sortir du marasme : Jouez, riez, blaguez, bougez ! Retombez en enfance !

Pour commencer vos journées du bon pied, je vous invite à faire comme moi : écouter une chanson légère et rigolote.
Ma préférée quand je veux me dissuader de crier avant d’avoir mal : «ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine » de Ray Ventura.
Dans mon bureau j’ai un ballon et des balles de jonglage, que j’utilise à chaque pause .

J’ai même un Hula hoop ! Mais lui, hélas, je n’arrive pas à m’en servir 😉

Libérer sa force de vie, c’est la clef du bonheur !

 

Reprenez le contrôle de votre vie pro

Reprenez le contrôle de votre vie pro

 Le pouvoir d’agir vs l’impuissance apprise

Pour être heureux, quel que soit le domaine de notre vie, nous avons besoin de sentir que nous avons une large part de contrôle sur ce qui nous arrive. C’est le pouvoir d’agir.

L’empowerment, en anglo-américain kiss’cause … face à l’impuissance acquise, autre concept, celui-ci mis au point par Martin Seligman, le « papa » de la psychologie positive (en gros, une théorie de la déprime, mais ne nous égarons pas …)

Pour de vrai, rien de pire que d’avoir le sentiment de subir, d’être un objet, une feuille qui tourbillonne dans le vent …

Pour retrouver ce sentiment de maîtrise, je vous invite à commencer modestement …