3 astuces pour les jours où vous êtes à plat, en panne de motivation !
Testez !
1) Tournez vous vers les autres et faites un acte de gentillesse (ça marche parce que vous vous décentrez de votre nombril et ça augmente l’estime de soi) Par exemple :
• Tenir la porte à des inconnus • Laisser votre place dans les files d’attente • Faire un compliment • Sourire aux caissières et aux guichetiers • Porter les sacs d’une personne âgée • Retenir les prénoms des personnes • Demander des nouvelles • Envoyer un sms d’encouragement à une personne qui va avoir une journée chargé • Poster un article à un ami sur un de ses centres d’intérêt • Au café ou au restaurant, dire un petit mot cordial à une personne seule • Apporter des croissants ou des douceurs à vos collègues • Vraiment regarder les gens dans les yeux et leur accorder votre attention sincère • Envoyer une VRAIE carte postale … oui oui … avec un timbre et tout et tout  • (suggestion de Francis  ) : faire un commentaire ou un like sur Facebook !!
2) Tourner vers le meilleur de vous-même, en complétant les phrases suivantes :
« La bonne nouvelle à propos de ma vie est que ….
« Je suis fier(e) à propos de …
« Je suis tellement hereux (se) de savoir (ou de voir) que … «
Il y a 16 ans de cela, quand j’ai commencé à pratiquer l’écoute bénévole des personnes en souffrance, j’ai entamé un long chemin de gratitude.
J’ai tellement, tellement appris grâce aux personnes qui se sont confiées à moi.
Ce que j’ai entendu m’a changée.
En mieux.
J’ai écouté des histoires de passions, de trahison, de pertes, de solitude, de confusion, d’espoir …
J’ai admiré des personnes au courage inouï face au destin, face au handicap, y compris mental.
J’en ai compris d’autres qui n’avaient tout simplement plus la force, et voulaient en finir avec trop de souffrance.
J’ai aussi eu de la peine pour des pervers perdus dans leurs délires, des manipulateurs … Enfermés dans leur incapacité à établir un échange avec l’autre.
Recevoir et restituer … faire circuler
La personne la plus volontaire et la plus déterminée à améliorer sa vie que j’ai entendue était handicapée mentale.
Son esprit était simple comme celui d’un enfant.
Quelle leçon. Quelle claque !
Elle m’a mis les larmes aux yeux. J’avais des frissons en l’écoutant.
Et aujourd’hui encore en y pensant.
Je ne l’oublierai jamais, cette toute jeune fille.
Pas de parents, une vie en foyer, un handicap mental et une volonté de fer ! Une lucidité totale !
Aucune plainte chez elle !
Uniquement la détermination à être heureuse. Autonome. Et fière !!
Oui, fière !
Consciente de son retard mental, elle voulait faire le maximum avec les capacités dont elle disposait !
Elle se programmait des petits objectifs.
Et elle récompensait chacun de ses progrès.
Elle s’offrait des fleurs avec l’argent qu’elle gagnait en faisant la plonge, un peu en douce de la légalité …
Je ne me souviens pas si elle savait lire.
En revanche je me souviens de m’être demandé combien d’adultes « intelligents », voir hautement éduqués, amateurs de développement personnel, était capables d’une telle détermination.
Et moi même, étais-je digne de m’envisager comme son égale ?
Avais-je comme elle, la sagesse de distinguer les choses sur lesquelles je pouvais agir et celle sur lesquelles je n’avais pas de prise ?
Etais-je capable de me projeter avec détermination dans un avenir incertain ?
De me surpasser ?
Clairement non.
Je n’avais pas sa force.
Ni sa lucidité.
Mon mental tournait comme un hamster dans sa cage.
Malgré les apparences , je vivais dans un monde de confusion.
La confusion est le principal obstacle au bonheur.
L’incapacité à savoir ce qu’on veut changer.
Ce qu’on veut VRAIMENT (Pas seulement les rêveries superficielles, qui ne coûtent rien et nous tiennent dans un faux confort, dans « l’illusion de faire ».)
L’incapacité à savoir qui on est.
Et même à savoir ce que l’on aime.
L’incapacité à savoir comment faire pour être heureux. Par où commencer.
Livrogne et le lampadaire
Vous connaissez peut-être cette histoire comique et absurde, de l’ivrogne qui cherche ses clefs sous un lampadaire.
Pourquoi sous le lampadaire ?
Parce que c’est-là qu’il y a de la lumière.
Nous sommes souvent des ivrognes du bonheur, nous le cherchons là où il n’est pas.
DEUIL, LICENCIEMENT, RUPTURE … QUELLE EST LA PART DE VOUS QUE VOUS AVEZ PERDU ?
…. Identifier la perte, c’est la 1ere étape pour moins souffrir.
Quand une personne nous déçoit, ou quand une situation nous fait souffrir…
nous avons besoin de voir la part de nous qui est blessée, pour commencer à faire le deuil des attentes que l’on avait sur cette personne, ou pour réajuster nos croyances, nos idéaux, nos besoins…
Identifier la part de nous qui est blessée, la part de nous que nous avons perdu, c’est la 1ere étape pour moins souffrir…
– Perte de confiance en soi
– Perte de rôle social
– Perte d’illusions
– Insécurité ….
Ce matin encore, vous vous êtes forcé pour sortir du lit.
Il faut dire que vous vous êtes couché très tard, et que vous avez ruminé une bonne partie de la nuit. Vous avez ruminé vos erreurs, vous avez tourné en boucle en pensant à votre entourage qui ne vous aime pas assez, et vous avez élaboré des scénarios catastrophes sur votre vie, qui est foutue. Et vous pensez que c’est votre faute et que ça sert à rien de tenter quoi que ce soit.
Vous vous sentez transparent, absent.
Pour cette journée, vous n’avez pas de projet, rien de prévu, rien de programmé. Vous savez que vous allez rester à la maison
Probablement, vous allez passer d’une activité à l’autre sans en avoir vraiment envie.
De toute façon vous vous sentez à plat.
Peut-être que vous allez surfer pas mal, aller sur les réseaux sociaux. Si vous retrouvez une étincelle de dynamisme, vous passerez peut-être un coup de fil à une copine, elle vous proposera peut-être d’aller boire un verre et vous trouverez un prétexte pour ne pas y aller.
Du coup, vous n’allez pas la rappeler tout de suite, parce que vous avez un peu mauvaise conscience. Et puis aussi parce que vous n’avez pas envie de vous chercher des excuses, et que vous voulez juste rester tranquille chez vous. En fait vous zonez un peu dans la maison. Vous faites des trucs machinalement. Ça ne vous apporte pas de plaisir, mais ça vous occupe. De toute façon vous vous sentez fatiguée, épuisée.
Vous n’avez plus goût à rien. Vous n’avez pas envie de faire des projets. Vous n’avez pas de force.
Vous vivez au ralenti.
En vérité, vous vous sentez à peu près aussi dynamique qu’une serpillière.
Et à peu près aussi repoussante… Vous ne vous aimez pas, ou vous ne vous aimez plus.
Vous sentez que votre vie vous échappe.
Et peut-être même que parfois, vous avez même envie de vous punir d’être aussi nul(le).
Vous marchez du côté obscur de la vie.
Pourtant, avant, vous n’étiez pas comme ça.
Avant vous aviez des projets, vous aviez des amis, des fréquentations. Avant on disait de vous que vous aviez du caractère, et vous étiez toujours partante pour rire et sourire.
Vous profitiez de la vie avec vos enfants, vos amis, vos collègues..
D’ailleurs vos amis, vos enfants ne comprennent pas bien ce qui vous arrive.
Ils ont gardé de vous l’image d’une personne qui marche du côté ensoleillé de la vie.
Alors ils vous disent que vous êtes forte, que vous allez vous sortir de cette déprime, que ça ira mieux demain, et même peut-être ils vous disent que vous avez tout pour être heureuse.
Oui, mais voilà, vous n’êtes pas heureuse. Vous vous sentez même mal comme un chien errant. Vous n’êtes pas heureuse et vous vous avez honte de vous.
Vous vous engueulez, vous vous insultez… et ça ne change rien …
Vous êtes même encore plus mal …
Qu’est-ce qui vous arrive ?
Comment êtes-vous passé du côté ensoleillé de la vie, au côté sombre et déprimé ?
Peut-être un trop plein de fatigue, peut-être un trop plein de déceptions,
Une perte, une rupture, un choc … peut-être même plusieurs déceptions, plusieurs échecs qui vous ont mis à plat, à genoux.
En fait, la vie vous a appris à déprimer !
Par suite de trop de chocs, vous avez perdu votre capacité à faire face, à inventer, à vivre…
Ce que je veux vous dire aujourd’hui, si vous vous reconnaissez dans ce portrait approximatif, hybride, c’est que si la vie vous a « appris » à déprimer, c’est ce qu’on appelle « l’impuissance apprise » (ou résignation acquise). Et vous pouvez aussi ré-apprendre à savourer la vie.