Comment réagir quand vous êtes mal écouté ?

Comment réagir quand vous êtes mal écouté ?

6 pistes pour bien réagir si n’êtes pas écouté par vos proches au moment où vous en avez besoin.

Que faire (et surtout comment),  si vous allez vers quelqu’un et que sa réaction vous déçoit ? 

Certains jours, nous avons besoin de parler, parce que quelque chose nous pèse ou nous pose problème, ou bien tout simplement parce que nous avons envie de partager nos pensées et de nous sentir proche d’un autre être humain, nous avons besoin de compréhension, de proximité .. c’est bien normal.

Et si, ce jour-là, au lieu d’avoir une écoute bienveillante et inconditionnelle, nous recevons des conseils, des jugements, de la moquerie ou de l’agacement ?

Alors nous nous sentons incompris, rejetés, isolés, mal-aimés, frustrés ou en colère … c’est un festival d’émotions négatives, qui risquent à la fois d’entamer notre joie de vivre, mais aussi, plus sévèrement, de porter atteinte à la confiance que nous investissons dans l’autre… et dans la relation.

Cela créé une faille, il faut éviter qu’elle se transforme en gouffre !

Dans cette vidéo, je vous propose des pistes pour mieux gérer la situation, en gardant quelques points de repère:

– Soyez empathique et compréhensif: votre interlocuteur a ses propres soucis, ou bien il a mal mesuré l’importance de cette converstion pour vous, ou bien encore il était dans un tout autre état d’humeur ou d’émotion…

– Accueillez les limites de vos proches et leurs émotions : (l’écoute est un métier ou au minimum une compétence, et tous ne la possèdent pas)

– Ne faites pas de procès d’intention, ne cherchez pas à interpréter l’attitude de la personne en face,

– N’attaquez pas la personnalité, restez sur les comportements,

– Exprimez votre ressenti et vos émotions calmement, sans vous plaindre et sans colère,

– Reformulez si nécessaire en prenant un peu de hauteur (position méta, position d’observateur),

– Exprimez votre besoin (mais n’exigez pas): vous êtes légitime à souhaiter être écouté, mais vos amis ne vous doivent rien ! C’est à vous de combler vos propres besoins, vous êtes un adulte.

– Préservez à tout prix la relation, remettez cette discussion en perspective,

– Rattrapez le coup si vous avez mal réagit à chaud et passez au plan B de la réaction « à froid ».

La conversation tourne à la catastrophe ? C’est la guerre nucléaire ? Ze big solution est dans la vidéo  😉

Est-ce qu’on peut tous être heureux ?

Est-ce qu’on peut tous être heureux ?

Votre professeur de bonheur (c’est moi) vous dit s’il existe un gène du bonheur !

Nous pouvons tous construire notre bonheur.

Je n’ai pas dit « trouver ». Parce que le bonheur ce n’est pas un truc que l’on trouve dans le berceau à la naissance, ou que l’on gagne à la fête foraime.

Du coup, vous l’avez compris, il n’y a pas de « gène » du bonheur. mais il y a des traits de caractère qui aident à être heureux: l’extraversion par exemple, ou l’optimisme. Mais ça ne fait pas tout.

Si vous avez un zest de temps devant vous, je vous explique deux ou trois trucs dans cette vidéo.

 

Motivation authentique en bienveillance pour soi.

Motivation authentique en bienveillance pour soi.

La motivation authentique en auto-bienveillance : la seule façon d’atteindre vos objectifs.

Parce que la motivation est le moteur de l’action. Elle donne la force de dépasser les obstacles !

Pour être et rester motivé, il faut:

– Se connaître;

  • Respecter ses valeurs et ses besoins.
  • Utiliser ses forces-signatures

– Eviter de se démotiver (tout seul en se traitant mal, ou en fréquentant des « démotivateurs »)

– Utiliser les bons outils.

 

 

 

3 manières de suivre mes formations à la motivation

– En présentiel à Chantilly (60) ou à Roissy ,

– A distance, en solo avec moi (et quelques vidéos),

– En achetant cet atelier pour votre entreprise,

 

Renseignements : 07 86 99 82 77

Savourer la vie

Savourer la vie

Le bien-être : une question d’attention et de focus

Vous avez sans doute expérimenté des moments de profond bien-être.

Des moments de plaisir, où vous vous êtes senti relié à la vie et aux autres.

Des instants tout simples parfois…
Comme la sensation su soleil et du vent sur votre peau, la saveur délicate d’une pâtisserie préparée avec affection, un sourire complice échangé, un éclat de rire spontané, la satisfaction d’une balade vivifiante en vélo,
une douce caresse furtive …

La vie est souvent généreuse si nous savons regarder … et nous souvenir.

Nous pouvons avoir des activités épanouissantes et stimulantes, ou des amis fidèles, ou bien encore une famille soudée ou une santé florissante .. et même tout ça à
 la fois !

Mais si nous ne voyons rien, si nous sommes inattentifs, distraits, ailleurs … alors le train-train quotidien peut fausser notre regard.

Notre vie peut nous laisser un goût d’inachevé, voire même de frustration.

Si bien que, lorsque le destin tourne casaque et devient capricieux, nous pleurons sur ce que nous n’avons pas su savourer le présent à sa juste valeur.
Le goût de miel devient un goût de cendre.

L’être humain s’habitue au positif. C’est dans sa nature.

Il se focalise facilement sur ce qui ne va pas. Sur ce qui manque. Sur ce qui lui fait peur.
Souvent, lorsque le plaisir est présent au quotidien, il perd de sa force.
On s’habitue. On s’accoutume.

Il nous en faut toujours plus.

Toujours plus de plaisir, ou des plaisirs plus forts ou différents.
C’est une drogue. Une addiction. C’est ce qui fait le moteur de la société d’hyper-consommation.

En Psychologie positive, nous appelons ça l’habituation hédonique.

Que nos vies soient pleines, que nos souhaits soient comblés, cela ne suffit pas toujours à notre bonheur conscient.
C’est d’ailleurs frappant chez les personnes déprimées, qui entendent souvent cette phrase affreuse « Mais tu as tout pour être heureux ! »

Oui, on peut avoir tout, « objectivement » pour être heureux, et ne pas l’être au fond de son cœur.
Certaines personnes semblent incapables de ressentir un plaisir profond.
D’autres sont frustrées, à la recherche « d’autre chose ».
D’autres encore sont anxieuses pour l’avenir ou en colère contre le passé.
Parfois cela peut être une bonne chose, car cet inconfort peut nous pousser à nous dépasser, à nous
surpasser.
Mais le plus souvent c’est de l’énergie gâchée, mal orientée.

Le bonheur, c’est aussi tout simplement savoir vivre « à la bonne heure », dans le présent.

Voir, réellement VOIR ce qui est déjà beau, agréable, équilibré, constructif … apprécier les aspects
positifs de nos jours.
Prendre plaisir. Etre content.
Ressentir de la gratitude.
Savourer ce qui est là .. ce que nous avons reçu, fait ou accompli.

Un exercice simple pour terminer la journée sur une note constructive

Je vous propose ce grand classique de la psychologie positive : avant d’aller dormir, notez dans votre cahier « Euréka », trois bonnes choses qui vous sont arrivées dans la journée.
Pourquoi un cahier ? Pour en garder la trace de longs mois durant et y revenir à volonté !

Ce cahier peut aussi contenir vos fiertés, votre pépites  .. et l’ensemble des exercices que je vous propose au fil de ce blog.

Terribles et merveilleuses émotions

Terribles et merveilleuses émotions

Nos émotions sont indispensables et .. utiles

Nos émotions nous parlent. Elles nous donnent des informations.
La peur, la tristesse, la déception, le sentiment d’échec, l’angoisse …

Elle nous signalent un besoin qui n’est pas comblé, une valeur qui est bafouée ….

Que faire avec les émotions difficiles à vivre ?

Que faire quand tout est trop lourd ?
Comment ne plus être plombé par la tristesse ou la peur ?

Comment apprendre à gérer ses émotions ?

Dans cette vidéo, je vous explique les bases de la « compétence émotionnelle », ce qui était appelé il y a quelques années « l’intelligence émotionnelle ».
Pour gérer vos émotions et vous en servir comme levier de croissance personnelle.
Et surtout … sortir de la souffrance !

 

Pourquoi et comment gérer ses émotions

Pourquoi et comment gérer ses émotions

Gérer ses émotions pour être performant

Imaginez …

Vous rentrez chez vous après une journée de travail bien remplie.

Vous vous garez deux rues derrière chez vous.

Et vous marchez.

Dans votre tête vous êtes encore au boulot. Vous cogitez.

Il est tard, la nuit est sombre. Vous êtes seule.

Petit à petit le silence vous met mal à l’aise.

Vous revenez au présent.

Ça sent l’urine dans cette ruelle.

Il fait froid. Tout le monde est calfeutré à la maison.

Sauf vous.

Vos talons claquent sèchement.

Vous vous sentez un peu trop repérable.

Ça commence à ressembler à un vieux polar  !

Cette idée vous fait sourire.

N’empêche que vous avez hâte de rentrer.

Ce sont des pas derrière vous ?

Vous tendez l’oreille.

Vous marchez plus vite.

On dirait qu’il y a une ombre dans la vitrine.

Votre sac pèse trop lourd sur votre épaule.

Vous le prenez devant vous à bras le corps.

Vous avez la chair de poule.

Votre cœur s’accélère.

Vous repensez à ce vieil article qui expliquait comment se défendre avec son trousseau de clef.

Où sont vos clefs ?

M… ! Au fond du sac !

Il faut choisir .. marcher vite ou ralentir et fouiller dans ce gros fourre-tout.


Vous auriez mieux fait de suivre ces cours de Krav Maga à la fac !!!

Est-ce qu’il y a un commerce où vous pourriez entrer ?

Non … le boui-boui du coin a fermé l’année dernière.

Vous avez le souffle court.

Vous sentez que quelqu’un s’approche.

Vos muscles se tendent.

Vous prenez votre respiration pour crier !

Trop tard !
Un bras passe autour de votre cou.

« Valentine ! Tu déconnes ! Je t’ai pourtant dit de ne jamais te garer vers la gare ! Tu vois comme j’aurai pu t’agresser ?»

Un éclair de rage vous traverse !

C’est ce con de macho du 2éme qui vous drague depuis 6 mois et se croit indispensable !

Vous le repoussez brutalement, et vous lui hurlez dessus !

Non mais quel crétin de vous faire une peur pareille ! Il est temps de le remettre à sa place !

Happy end.
Fin de la peur. Début de la colère.

Trop d’émotions négatives ?

Personne n’aime ressentir des émotions négatives … difficiles, rudes, stressantes.

Pourtant ces émotions sont précieuses !

Aussi précieuses que les émotions positives … faciles, légères, relaxantes.

Toutes nos émotions sont indispensables.

Elles nous alertent, et nous donnent des informations,

Elles guident l’action,
Elles orientent nos décisions,

Elles nous adaptent au contexte.

Et à chaque émotion correspond une fonction.

Pas d’émotion = pas d’adaptation.

Les effets des émotions illustrés par notre exemple:

Classiquement, dans un premier temps, nos émotions augmentent notre perception et focalisent notre attention.

Les stimuli font prendre conscience du contexte, en l’occurrence de la menace.
Nous voyons et entendons des indices que vous n’aurions pas perçu en temps normal.

Les émotions changent nos priorités.

Dans l’exemple, la sécurité devient prioritaire.

Tous les besoins, y compris vitaux, comme le sommeil et la faim, disparaissent face à une émotion forte. La mobilisation sur le présent est immédiate.

– La mémoire sélectionne toutes les infos qui pouvaient nous aider à faire face.

Ici : où se cacher ? comment se défendre ?

Un changement dans la vision de la situation.

La rue qui paraissait familière et sûre, est devenue potentiellement dangereuse car isolée.

– Des apprentissages ultra-rapides :

Ne plus prendre cet immense sac lourd et encombrant.

Veiller à avoir des moyens de défense facilement accessibles.

– Le corps se prépare à l’action pour répondre à la situation:

Adrénaline et cortisol inondent l’organisme

– Adaptation des émotions aux différentes perceptions et jugements :

Ici : passer de la peur à la colère.

5 étapes pour acquérir la compétence émotionnelle, cet outil pour bien vivre.

(Remarque : On dit encore parfois intelligence émotionnelle, mais ce terme reflète moins bien la réalité d’un apprentissage possible.)

Savoir utiliser ses émotions, cela passe par 5 étapes:

Identifier : Les différencier, les nommer,

Comprendre : Trouver les causes et conséquences de cette émotion. Quelle est l’information que je dois tirer de cela.

Exprimer : Etre capable de dire ce que l’on ressent, de manière acceptable par l’autre ou par la société. Et de façon adaptée, proportionnée.

Gérer : Générer des émotions adéquates dans un contexte donné. Ne pas laisser les émotions nous faire perdre le contrôle de notre comportement.

Utiliser : Promouvoir la croissance émotionnelle et intellectuelle. Accroitre l’efficacité au niveau : réflexion, décision, actions.

Toute émotion est précieuse quand elle est bien gérée.

Une émotion est « bonne » quand l’individu sait l’utiliser comme une ressource pour en tirer quelque chose de constructif.

Quand elle est utilisée comme moteur pour passer à l’action.


Cette aptitude est une compétence qui s’apprend.

Les conséquences de la non-gestion des émotions:

Laissées en friche, les émotions négatives peuvent devenir chroniques, créer des troubles psychologiques et dégénérer en dépression.

Les émotions non fonctionnelles peuvent dégrader nos relations professionnelles, sociales et amoureuses.

Elles peuvent nous amener à des comportements inacceptables par la société : crises de colère, agressivité, jalousie …

Elles peuvent aussi dégrader la performance de notre mémoire et avoir un impact négatif sur notre santé.

Les mauvaises solutions face au mal-être:

Face aux émotions envahissantes, l’évitement, le déni, ou la lutte sont des attitudes inefficaces.

On ne peut pas éviter ou lutter contre une émotion ou une pensée.

En lisant cette phrase, essayez de ne pas penser à un éléphant bleu, juste pour voir !!!

Bien entendu vous avez pensé à un éléphant bleu …

C’est notre façon naturelle de fonctionner.

 

Alors si l’évitement ou la lutte ne fonctionnent pas, que faire ?

Il faut apprendre à maitriser le processus en 5 étapes.

C’est ainsi que se construit la compétence émotionnelle.

Cette compétence qui permet de ne plus se laisser submerger par des émotions et des humeurs qui nous pourrissent la vie.