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La psychologie n’existe pas

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il faut se libérer du fantôme de « la » psychologie

Je vais vous donner 15 arguments pour vous prouver que le terme « la psychologie » est un leurre. (et je me limite volontairement !)

Voici ces arguments :

  • Thérapie Comportementale et Cognitive

  • Psychanalyse

  • Approche Centrée sur la Personne

  • Psychologie Transpersonnelle

  • Psychologie Analytique

  • Thérapies humanistes-existentielles

  • Thérapie systémique

  • Gestalt Thérapie

  • Logothérapie

  • Psychologie positive

  • Psychiatrie

  • Neuroscience

  • Hypnose

  • Thérapie systémique

  • Pleine conscience

C’est un inventaire à la Prévert !!!! Quoi de commun dans tout ça ?

Le point commun à la « psychologie » ? Les psychothérapeutes, les thérapies !

(Et aussi la prétention à comprendre notre âme et notre esprit, et à soigner ses maux.)

Mais si l’on y regarde bien, la psychologie se ramifie en tellement de théories différentes et de pratiques contradictoires (et parfois incompatibles), que je vois mal pourquoi on les met sous un même parapluie.

Les magazines spécialisés ne s’y trompent pas, le plus célèbre d’entre eux s’est baptisé « Psychologies » au pluriel. Depuis quelque temps déjà on trouve aussi « Cerveau et Psycho » qui permet de mieux comprendre les avancées de la psychologie et des neurosciences. Et « Le cercle Psy » se présente comme « le journal de toutes les psychologies ».

Pourtant, de ce chapeau global,  de ce mot générique, découle le droit (ou non) de s’affirmer «Psychothérapeute»

On voit des courants de pensées qui s’ignorent (parfois), se dédaignent et se caricaturent (mezza voce, souvent) et qui pourtant retrouvent leur unité pour défendre un titre et un droit d’exercer sous ce titre.

L’esprit de corps fait des merveilles, (surtout quand il s’agit de défendre «des parts de marché» face à ceux que l’on présente comme des «imposteurs» à savoir les coachs, les psychopraticiens etc)

Chacun pense (de bonne foi sans doute) détenir LA vérité.

Et la vérité devient rapidement un dogme.

La remise en cause du dogme est perçue comme insupportable. (On n’est plus très loin du fanatisme.)

(Il suffit de voir les réactions hystériques de certains psychanalystes à la critique de Freud par Michel Onfray. D’ailleurs je m’interroge sur la capacité à «soigner» les autres, venant de personnes semblant elles-mêmes bien peu équilibrées et apaisées. A noter pour autant que certains psychanalystes ont réagit avec mesure et on reconnu les failles du «maître»)

Rien de pire qu’un dogme, qui nous enferme dans un cadre de pensée qui limite notre créativité intellectuelle et notre esprit critique.

Et qui nous assigne une étiquette, une identité.

Les dogmes ne sont que des mots mis bout à bout. Et qui, pris trop au sérieux peuvent conduire à des affrontements.

C’est d’autant plus ridicule, que chacun à un peu tort et un peu raison, mais qu’on ne pourra jamais le prouver !

Car environ 70 % des études « sérieuses » en psychologie ne sont pas reproductibles. (En termes clairs, des mêmes études, menées dans les mêmes conditions donnent des résultats différents)

Est-ce que cela ne devrait pas mener un peu de modestie chez les tenants de LA vérité « psychologique » ?

Et si on sortait un peu des « Pourquoi » et des « Comment».

Nous cherchons donc obstinément l’appareil conceptuel qui pourra une fois pour toute nous donner des explications claires (et des solutions) aux souffrances de notre âme.

Nous sommes victimes de notre fascination pour les explications et les concepts.

Les dogmes, les théories, nous font croire qu’il existe un cadre rationnel à la marche du monde et des êtres, et que lorsque nous aurons vraiment compris, tout sera simple et tout ira bien.

Nous cherchons donc systématiquement à classer les êtres et les comportements en « catégories ». A mettre la vie « en case ».

Nous aimons les représentations englobantes. Elles nous éloignent de l’incertitude, et sans doute de « la folie ».

Elles nous donnent le sentiment de « comprendre ».

Et près la compréhension, vient la sensation d’avoir prise sur ce qui nous arrive. Les croyances donnent un sens au monde, et c’est rassurant, surtout en ces temps anxiogènes et incertains.

C’est cela que nous cherchons dans cette compréhension réelle ou supposée: le sentiment de redevenir acteur, de pouvoir agir sur les événements, agir sur notre psychisme.

Mais avons vraiment besoin de « Comprendre » pour « Agir » ?

Ne croyez-vous pas que le fait de chercher à comprendre « Pourquoi » et « Comment » nous empêche de changer et d’avancer ?

Que cela nous empêche de nous ouvrir à autre chose ?

Je crois que nous avons besoin de nous défaire de nos idées, de nos certitudes, de nos représentations, de nos évidences, de nos étiquettes.

Que nous avons besoin de nous défaire de ce qui est de l’ordre de « l’enchaînement mental »

Les épreuves de la vie peuvent nous être utiles.

En nous sortant du confort et du ronron, elles nous révèlent quelque chose de nous-mêmes.

Cet espace d’incertitude, de bouleversement est paradoxalement extrêmement fécond: Tout s’efface, et alors tout peut se recréer.

L’effondrement des certitudes permet d’ouvrir un espace pour bâtir autre chose, reconstruire sur de nouvelles bases, déployer un autre espace intérieur. Plus libre, plus autonome, plus expérimental.

Passer de la théorie à la pratique !

La plus part des spiritualités, et des philosophies (antiques) insistent sur la pratique.

C’est le cas du bouddhisme, du stoïcisme, de l’épicurisme (les philosophies antiques ont inventé les «exercices spirituels »)

Et dans la pratique, il n’y a pas de dogme. Juste des hypothèses.

Il y a simplement des résultats. Ou pas.

Car nous sommes tous différents, tous uniques (Et il ne s’agit pas ici de flatter votre égo, comme le font hélas trop de marketeurs et de gourous du développement personnel !)

Nous sommes tous différents et tous uniques. Singuliers, particuliers.

Il n’y a pas une seule façon de guérir son âme, d’aller mieux ou d’être heureux.

Car, oui, nous sommes tous exceptionnels, au sens ou nous sommes des exceptions!

Même de vrais jumeaux ont des empreintes digitales différentes !

(Voilà aussi une bonne raison de cesser de se comparer)

Et c’est parce que nous sommes tous si différents, dans nos pensées, nos croyances, nos émotions …

                … que j’affirme qu’il faut oublier les dogmes pour aller vers une pratique concrète du changement.

Certes, c’est moins rassurant !

Le coach, ou le psy qui vous dit « Je sais », aura forcément plus d’impact que celui qui vous dit modestement « Nous allons essayer, ensemble ».

Mais lequel est le plus réaliste ? Le plus sincère ?

Lequel est le plus proche de votre ressenti ?

Lequel vous offre l’expérience la plus authentique ?

Alors voilà ma conviction :

Ne nous laissons pas entrainer par le conformisme, par le prêt-à-penser !

Sortons des sentiers battus.

Refusons l’argument d’autorité, remettons en question « ceux qui savent » (Qui savent mieux que nous ce qui nous convient, et ceux qui pensent à notre place. Mais attention à ne pas partir en chemin inverse ! Cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut oublier le bon sens et aller vers des pratiques « New-age ». Elles sont bien souvent le fait des personnes qui cherchent à vous berner, ou qui manquent de construction intérieure. Quand c’est flou, il y a un loup 😉 )

En matière de bien-être et de bonheur, la pensée et la raison figées peuvent être des obstacles, des limitations.

Tout le travail d’une personne en recherche est d’aller au-delà de ses représentations du monde et des êtres.

Il faut en finir avec les simplifications englobantes, les certitudes, les recettes et aller vers une pratique inscrite dans le réel.

C’est moins «vendeur», moins «magique», mais c’est ça aussi être adulte: arrêter de croire aux explications simples et arrêter de courir après les contes de fées !

La vie elle-même est magique. Elle est un privilège.

Alors saisissons-nous de notre vie !

Et empressons-nous de la vivre …..

                   ….. et non pas de la penser ou de la rêver.

 

 

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