La résilience du « capitaine »

La résilience du « capitaine »

Comment garder sa capacité à rebondir ?

Dirigeant, manager, responsable de famille, vous passez par des montagnes russes, par des tempêtes.

Vous êtes un “Capitaine”.

Vous devez assumer vos responsabilités, prendre sur vous et avancer malgré tout.

Oui, mais comment ?

Grâce à quoi ou à qui, flotter et ne pas sombrer ?

Comment traverser les catastrophes et rester debout ?

 

Allouer judicieusement vos ressources :

Votre temps, votre énergie, vos moyens ne sont pas extensibles à l’infini. La dispersion est un poison. En période de tension, ralentissez et concentrez-vous sur l’essentiel. Ne faites pas le Zébulon.

Harmoniser votre vie :

Vous avez plusieurs rôles. Il est dangereux de l’oublier et de vous enfermer dans le travail. Vous avez besoin de vous ressourcer. Redessinez vos jours pour prendre du temps pour vous aussi, pour ressentir du plaisir, rendre soin de votre santé et de votre forme. Ce sera une source de force.

 

Redonner du sens à votre histoire personnelle :

Une crise est comme une brisure dans votre ligne de vie. C’est l’impression que ça vous laisse. Pourtant vous en avez connu d’autres, et elles vous ont probablement enrichi. Reprenez le récit de votre vécu, et cherchez la continuité derrière la rupture apparente. Accrochez-vous à vos valeurs et ne les lâchez plus.

 

Faire la paix avec la notion d’échec :

Avoir des mots tabous, c’est ajouter de la souffrance sur la souffrance. Vous avez vécu un échec, une épreuve, un raté ? OK ! Là n’est pas la question, car tout le monde a cette expérience un jour ou l’autre. La question est : qu’allez-vous bâtir là-dessus ?

 

Apprendre à communiquer avec soi-même et avec les autres :

Nous menons en permanence deux communications parallèles : avec soi et avec les autres. Notre dialogue intérieur peut être une précieuse ressource de rebond. Et notre dialogue extérieur est le seul vecteur du lien qui nous permet de rester dans la société. Animaux sociaux, nous en avons un besoin vital.

 

Renforcer l’estime de soi :

Dans votre expérience de vie, même si elle est douloureuse, se cachent des pépites. Allez à la rencontre de vos forces et appuyez-vous dessus. Vos faiblesses se redresseront d’elle-mêmes par un jeu de domino. Arrêtez de gratter ce qui vous fait mal, c’est absolument inutile.

 

Développer l’empathie et l’auto-bienveillance :

Se croire seul est une grande souffrance. La communication vous aidera à sortir de l’isolement. Et si vous arrivez à vous connecter à votre vécu pour ressentir que l’expérience humaine et universelle, alors vous aurez fait un grand pas vers la paix intérieure.

 

Créer une équipe de soutien pour la vie :

Bâtissez un réseau autour de vous, et entretenez-le coûte que coûte au fil des années. Des personnes qui peuvent vous conseiller, vous soutenir, partager à la fois vos succès et vos doutes. Avec qui vous pouvez être authentique et vulnérable. Des êtres qui vous écoutent, vous acceptent et vous parlent franchement. Amis, famille, conjoint, mentors, pairs, coachs … Des personnes que vous rencontrez régulièrement, individuellement ou en groupe.

 

Distinguez ce qui dépend de vous et ce qui n’en dépend pas :

Vous pouvez agir sur vos émotions, sur vos pensées, sur vos relations…. Apprenez à distinguer ce qui est entre vos mains et ce qui ne l’est pas. Cherchez moins de solutions externes par “baguette magique”, et plus de solutions internes par vos actions.

 

Investissez dans votre développement personnel :

On ne devient pas un bon “capitaine” du jour au lendemain, et on ne le devient pas en se concentrant uniquement sur l’aspect technique de son travail. Votre succès est basé sur votre personnalité, votre capacité à gérer vos émotions, vos talents à fédérer, à inspirer… toutes choses qui se bonifient si vous en prenez soin.

En plein dans la crise ? Profitez-en pour passer un nouveau contrat avec vous-même, et avec votre force de vie.

Comment dire non sans culpabiliser

Comment dire non sans culpabiliser

5 astuces pour arriver à dire Non

1 – Dites “oui” à ce qui compte pour vous, explorez votre “pourquoi”.

Prenez le temps de faire le point sur vos priorités, cela vous aidera à savoir pourquoi vous avez envie de refuser telle ou telle sollicitation. Si vous ne connaissez pas votre “oui”, comment pourriez-vous dire “non” ?

2 – Amusez-vous, jouez !

Vous souvenez-vous de vos parties de “ni-oui, ni-non” ? C’était plutôt amusant ! Entrainez-vous à trouver des réponses alternatives, et saisissez chaque occasion de jongler avec les mots. Dès maintenant commencez une liste ! Top départ !

(Bonne fille, je vous aide un peu : “Peut-être. C’est possible. Je pourrais y réfléchir. J’en parlerai à ma femme. Que voulez-vous dire ? On pourrait prendre le temps d’en parler demain. J’ai mal entendu votre question. Je ne peux pas vous répondre avec certitude…”

3 – Affichez vos principes.

Posez un cadre clair et n’en sortez plus. Réfléchissez aux limites que vous voulez poser et communiquez clairement là-dessus. Par exemple : Je ne bois jamais quand je dois conduire, même pas un petit verre. Je n’accepte pas de réunions le soir ou le week-end (ou pas plus d’une réunion par mois). Je n’achète aucun calendrier de nouvel an. Je réserve mes dons pour la recherche contre X.

Vous pouvez adoucir votre formulation par “Je préfère ..” ou bien “Je me suis engagé à…” ou “J’ai promis à ma femme de …” selon votre sens de l’humour ou les valeurs de vos interlocuteurs.

4 – Faites appel à un tiers (réel ou symbolique)

Vous n’êtes pas seul au monde. Vous pouvez passer la patate chaude à un autre: votre partenaire, un collègue, un manager … Vous pouvez aussi rappeler au règlement intérieur, à la loi …

5 – Proposez une alternative

Et si on réfléchissait à deux pour trouver une autre solution ?

Comment avoir une bonne écoute ?

Comment avoir une bonne écoute ?

Améliorer son écoute : une compétence qui fait boule de neige

Avoir une bonne écoute est rarement un comportement spontané. C’est pourtant une clé de votre impact et de votre réussite professionnelle, et bien entendu, c’est aussi une qualité qui a des effets positifs sur votre vie privée.

Si certaines personnes ont des facilités, en revanche les grands écoutants sont toujours des personnes qui ont beaucoup réfléchi, observé, pratiqué, et … démontré une immense modestie.

La sincérité, l’authenticité sont indispensables, mais ne suffisent pas.

L’empathie et la bienveillance non plus. Pas plus que l’affection ou l’amour.

Des techniques, des cadres, des repères sont nécessaires.

4 grandes idées pour mieux écouter (et pas seulement entendre):

– Tenir un cahier d’écoute: il vous servira de base réflexive à votre pratique professionnelle. Vous pouvez tout simplement lui donner une forme de tableau en 4 colonnes : Situations et déclencheurs / Emotions / Pensées / Conséquences.

Gérer vos émotions et vos pensées : Ecouter, c’est « se taire » à l’intérieur de soi. Vos émotions et vos pensées sont des parasites qui perturbent votre attention. Par exemple : commencer à préparer sa réponse, porter des jugements, attendre avec impatience la fin des phrases …

Restez souple dans votre approche et votre style: Ne jouez pas à écouter comme un bonze ou un psy, ne vous regardez pas « écouter ». restez vivant : posez des questions parfois, reformulez souvent, souriez, hochez la tête,et pourquoi pas .. faire de la révélation de soi.

Guidez la parole : Vous êtes dans un rôle précis, vous avez une fonction, et vous agissez dans un cadre et un contexte précis … gardez le cap de votre intention dans l’échange.

Ce court résumé est une manière de vous inviter à aller plus loin en lisant l’article que j’ai écrit à ce sujet pour RH info. Vous le trouverez ici : https://www.fr.adp.com/rhinfo/2019/ameliorer-son-ecoute-pour-progresser/

Reprenez le contrôle de votre vie pro

Reprenez le contrôle de votre vie pro

 Le pouvoir d’agir vs l’impuissance apprise

Pour être heureux, quel que soit le domaine de notre vie, nous avons besoin de sentir que nous avons une large part de contrôle sur ce qui nous arrive. C’est le pouvoir d’agir.

L’empowerment, en anglo-américain kiss’cause … face à l’impuissance acquise, autre concept, celui-ci mis au point par Martin Seligman, le « papa » de la psychologie positive (en gros, une théorie de la déprime, mais ne nous égarons pas …)

Pour de vrai, rien de pire que d’avoir le sentiment de subir, d’être un objet, une feuille qui tourbillonne dans le vent …

Pour retrouver ce sentiment de maîtrise, je vous invite à commencer modestement …