Manquer d’affirmation de soi, c’est perdre notre droit au bonheur

Manquer d’affirmation de soi, c’est perdre notre droit au bonheur

Dire oui quand on veut dire non, une attitude doublement perdante !

Dire oui « malgré soi », c’est éviter l’inconfort immédiat, celui que l’on ressentirait à poser un refus, à encaisser la déception de l’interlocuteur, et à se sentir dans la peau d’une personne peu sympathique ou peu collaborative.

Mais nous le payons immédiatement par la perte de l’esitime de soi, la frustration, la colère contre l’autre qui nous demande « encore » … et j’en passe …

Et à long terme, nous constatons que … toute une vie, nous avons joué contre noter camp.

 

Ne pas s’affirmer sabote notre équilibre intérieur :

Notre bien-être psychique repose sur 6 besoins fondamentaux :

Relation :  Avoir des relations positives avec les autres. Empreintes de chaleur, de proximité, de marques d’intérêt réciproque.

Autonomie : Marquer son indépendance, faire preuve de détermination, montrer une capacité à résister à la pression sociale.

Compétence : Sentiment de maitrise de l’environnement, de contrôle de ce que nous vivons, d’impact sur le monde de par notre action.

Acceptation de soi : Avoir des sentiments apaisés envers le passé, accepter les multiples aspects de soi-même, et faire une évaluation de soi positive.

Foi en sa capacité de croissance personnelle : Penser que l’on est capable de changer, d’évoluer, de développer son potentiel.

Sens de la vie : Pouvoir se donner des buts et une direction, avoir des croyances qui donnent de la cohérence, et que passé et présent se regardent comme un ensemble qui signifie quelque chose.

Il y a un seul bénéfice à l’effacement permanent. Mais ce bénéfice est illusoire.

A court terme, dire « oui » semble bénéfique à la relation. Donc semble bénéfique au regard d’au moins l’un de nos besoin de base.

Mais c’est un trompe l’oeil. Une façade.

La relation inhibée et soumise ruine notre cohérence interne.

Ce semblant de lien est acheté au prix de notre authenticité et de notre bonheur. Cela génère frustration et rancoeur.

Une telle relation n’est pas positive, elle n’est pas constructive.

Les inconvénients et sacrifices dramatiques des « Oui » qui voudrait être des « Non ».

Lorsque nous ne cherchons pas en nous les ressources pour dire le « non » que nous souhaitons, nous piétinons nos besoins.

Et ne le payons le prix fort sur la durée:

Sacrifier le besoin d’Autonomie : dire oui quand nous voulons dire non, c’est abandonner notre droit à choisir et à agir à partir de notre propre volonté. Nous sentons alors que notre vie nous échappe, que nous ne sommes plus à l’origine de nos actions. Nous devenons des marionnettes. Nous perdons le contrôle de ce que nous faisons. De ce que nous réalisons.

Sacrifier le besoin de Compétence : Ces renoncements nous empêchent de faire la preuve de nos capacités et de nos ressources. Ils montrent au monde et à nous-même l’étendue de nos manques, de nos faiblesses. Nous faisons du sur-place, nous ne nous épanouissons pas.

Sacrifier le besoin d’Acceptation de soi : Nos reculades fracassent notre image de nous-même. Comment avoir des sentiments positif envers soi, quand on est pas pour soi-même son meilleur ami ? Quand une petite voix intérieure nous accuse de lâcheté ?

Sacrifier la Foi en sa capacité de croissance : quand cette situation dure et s’installe , nous perdons confiance en notre capacité à en sortir, à changer, à évoluer. A chaque reculade, on se donne la preuve qu’on est coincé dans une impasse.

Sacrifier le Sens de la vie : Cette situation donne un goût d’absurde à notre quotidien, à notre vie.

Car nous agissons contrairement à nos intérêts. De plus, nous cultivons de la rancune envers notre entourage. Nous avons l’impression que l’on profite de nous. Nous n’avons pas ce que nous désirons. Nous ne défendons pas nos droits.

En conséquence, nous risquons de devenir aigris et chroniquement insatisfaits.

Au pire nous glissons vers le dégoût de soi et la dépression, qui est un dégoût de la vie.

Oser dire qui on est, et prendre sa place, pour retrouver son équilibre.

L’habitude de s’effacer est souvent bien ancrée.

Il faudra faire preuve de détermination pour entrer dans un vrai mode de communication où on affirme ses choix, ses valeurs, ses priorités, ses goûts…

C’est à ce prix que l’on peut se construire une vie authentique et retrouver la confiance en soi et l’estime de soi.

Nous avons besoin de cesser de faire semblant pour prendre la place qui nous revient.

Notre vie est unique. C’est à nous de la définir et de la choisir !

 

Comment sortir de l’accablement et de la déprime ?

Comment sortir de l’accablement et de la déprime ?

Comment ne plus être écrasé par la vie ?

La vie vous pèse, vous écrase, vous parait difficilement supportable.
Vous vous demandez comment faire pour trouver le goût de vivre, le mouvement, l’action ?

Comment sortir de la culpabilité, la honte, l’incompréhension, l’envie des autres parfois ?

Comment ne plus baisser les bras et ne plus avoir les semelles de plomb ?

Une seule et simple décision pour faire le premier pas pour sortir de la déprime

Je suis consciente que c’est beaucoup vous demander, car tout est lourd pour vous, tout est pesant.

Mais je vous demande de prendre un action, une seule. Je vous invite à agir, mais pas n’importe comment:

Agir pour remettre du plasir et du contrôle dans votre vie.

Vous comprendrez en regardant cette vidéo que l’impuissance est l’une des pires souffrances pour un être humain. C’est donc en retrouvant le pouvoir d’agir que vous allez sortir de l’ornière.

L’impuissance s’apprend.

Vous l’avez apprise à force sans doute d’épreuves et de difficultés.

Vous pouvez désapprendre l’impuissance. C’est possible.

Pour être heureux, vous avez besoin de retrouver le pouvoir d’agir.

Je vous invite à choisir un sujet qui vous plait. Peut-être quelque chose que vous aimiez faire dans la passé, ou bien quelque chose que vous avez toujours voulu faire, ou bien encore quelque chose qui éveille de la curiosité en vous.

Souvent mes clients commencent tout simplement par acheter une belle plante verte. Choisir un pot spécialement beau, une plante harmonieuse avec les couleurs que vous aimez. Et en prendre soin jour après jour. Cela peut être un bon point de départ.

Qu’en pensez-vous ? Seriez-vous prêt à tester le pouvoir d’agir ?

Par quoi allez-vous commencer ?

 

 

 

Pourquoi et comment gérer ses émotions

Pourquoi et comment gérer ses émotions

Gérer ses émotions pour être performant

Imaginez …

Vous rentrez chez vous après une journée de travail bien remplie.

Vous vous garez deux rues derrière chez vous.

Et vous marchez.

Dans votre tête vous êtes encore au boulot. Vous cogitez.

Il est tard, la nuit est sombre. Vous êtes seule.

Petit à petit le silence vous met mal à l’aise.

Vous revenez au présent.

Ça sent l’urine dans cette ruelle.

Il fait froid. Tout le monde est calfeutré à la maison.

Sauf vous.

Vos talons claquent sèchement.

Vous vous sentez un peu trop repérable.

Ça commence à ressembler à un vieux polar  !

Cette idée vous fait sourire.

N’empêche que vous avez hâte de rentrer.

Ce sont des pas derrière vous ?

Vous tendez l’oreille.

Vous marchez plus vite.

On dirait qu’il y a une ombre dans la vitrine.

Votre sac pèse trop lourd sur votre épaule.

Vous le prenez devant vous à bras le corps.

Vous avez la chair de poule.

Votre cœur s’accélère.

Vous repensez à ce vieil article qui expliquait comment se défendre avec son trousseau de clef.

Où sont vos clefs ?

M… ! Au fond du sac !

Il faut choisir .. marcher vite ou ralentir et fouiller dans ce gros fourre-tout.


Vous auriez mieux fait de suivre ces cours de Krav Maga à la fac !!!

Est-ce qu’il y a un commerce où vous pourriez entrer ?

Non … le boui-boui du coin a fermé l’année dernière.

Vous avez le souffle court.

Vous sentez que quelqu’un s’approche.

Vos muscles se tendent.

Vous prenez votre respiration pour crier !

Trop tard !
Un bras passe autour de votre cou.

« Valentine ! Tu déconnes ! Je t’ai pourtant dit de ne jamais te garer vers la gare ! Tu vois comme j’aurai pu t’agresser ?»

Un éclair de rage vous traverse !

C’est ce con de macho du 2éme qui vous drague depuis 6 mois et se croit indispensable !

Vous le repoussez brutalement, et vous lui hurlez dessus !

Non mais quel crétin de vous faire une peur pareille ! Il est temps de le remettre à sa place !

Happy end.
Fin de la peur. Début de la colère.

Trop d’émotions négatives ?

Personne n’aime ressentir des émotions négatives … difficiles, rudes, stressantes.

Pourtant ces émotions sont précieuses !

Aussi précieuses que les émotions positives … faciles, légères, relaxantes.

Toutes nos émotions sont indispensables.

Elles nous alertent, et nous donnent des informations,

Elles guident l’action,
Elles orientent nos décisions,

Elles nous adaptent au contexte.

Et à chaque émotion correspond une fonction.

Pas d’émotion = pas d’adaptation.

Les effets des émotions illustrés par notre exemple:

Classiquement, dans un premier temps, nos émotions augmentent notre perception et focalisent notre attention.

Les stimuli font prendre conscience du contexte, en l’occurrence de la menace.
Nous voyons et entendons des indices que vous n’aurions pas perçu en temps normal.

Les émotions changent nos priorités.

Dans l’exemple, la sécurité devient prioritaire.

Tous les besoins, y compris vitaux, comme le sommeil et la faim, disparaissent face à une émotion forte. La mobilisation sur le présent est immédiate.

– La mémoire sélectionne toutes les infos qui pouvaient nous aider à faire face.

Ici : où se cacher ? comment se défendre ?

Un changement dans la vision de la situation.

La rue qui paraissait familière et sûre, est devenue potentiellement dangereuse car isolée.

– Des apprentissages ultra-rapides :

Ne plus prendre cet immense sac lourd et encombrant.

Veiller à avoir des moyens de défense facilement accessibles.

– Le corps se prépare à l’action pour répondre à la situation:

Adrénaline et cortisol inondent l’organisme

– Adaptation des émotions aux différentes perceptions et jugements :

Ici : passer de la peur à la colère.

5 étapes pour acquérir la compétence émotionnelle, cet outil pour bien vivre.

(Remarque : On dit encore parfois intelligence émotionnelle, mais ce terme reflète moins bien la réalité d’un apprentissage possible.)

Savoir utiliser ses émotions, cela passe par 5 étapes:

Identifier : Les différencier, les nommer,

Comprendre : Trouver les causes et conséquences de cette émotion. Quelle est l’information que je dois tirer de cela.

Exprimer : Etre capable de dire ce que l’on ressent, de manière acceptable par l’autre ou par la société. Et de façon adaptée, proportionnée.

Gérer : Générer des émotions adéquates dans un contexte donné. Ne pas laisser les émotions nous faire perdre le contrôle de notre comportement.

Utiliser : Promouvoir la croissance émotionnelle et intellectuelle. Accroitre l’efficacité au niveau : réflexion, décision, actions.

Toute émotion est précieuse quand elle est bien gérée.

Une émotion est « bonne » quand l’individu sait l’utiliser comme une ressource pour en tirer quelque chose de constructif.

Quand elle est utilisée comme moteur pour passer à l’action.


Cette aptitude est une compétence qui s’apprend.

Les conséquences de la non-gestion des émotions:

Laissées en friche, les émotions négatives peuvent devenir chroniques, créer des troubles psychologiques et dégénérer en dépression.

Les émotions non fonctionnelles peuvent dégrader nos relations professionnelles, sociales et amoureuses.

Elles peuvent nous amener à des comportements inacceptables par la société : crises de colère, agressivité, jalousie …

Elles peuvent aussi dégrader la performance de notre mémoire et avoir un impact négatif sur notre santé.

Les mauvaises solutions face au mal-être:

Face aux émotions envahissantes, l’évitement, le déni, ou la lutte sont des attitudes inefficaces.

On ne peut pas éviter ou lutter contre une émotion ou une pensée.

En lisant cette phrase, essayez de ne pas penser à un éléphant bleu, juste pour voir !!!

Bien entendu vous avez pensé à un éléphant bleu …

C’est notre façon naturelle de fonctionner.

 

Alors si l’évitement ou la lutte ne fonctionnent pas, que faire ?

Il faut apprendre à maitriser le processus en 5 étapes.

C’est ainsi que se construit la compétence émotionnelle.

Cette compétence qui permet de ne plus se laisser submerger par des émotions et des humeurs qui nous pourrissent la vie.

Les signes de la dépression

Les signes de la dépression

Comment savoir si on est vraiment déprimé ?

Les 12 signes (+1 très sérieux) qui doivent vous alerter, chez vous ou chez vos proches.

Selon leur cumul, leur fréquence et leur intensité dans votre vie, ces sentiments et émotions doivent vous amener à consulter un professionnel :

  • La tristesse,

  • Le découragement au sujet de l’avenir,

  • La conviction d’avoir échoué dans la vie,

  • L’incapacité à profiter des bonnes circonstances,

  • Le sentiment d’être indigne ou « mauvais », d’avoir « quelque chose qui cloche »,

  • Être déçu de soi-même,

  • Moins s’intéresser aux autres qu’autrefois,

  • Avoir beaucoup de mal à prendre des décisions,

  • Ressentir une dégradation de son apparence physique,

  • Avoir besoin de faire un effort supplémentaire pour commencer les choses,

  • Se sentir plus facilement fatigué,

  • Perte d’appétit

Et enfin, le dernier signal d’alarme, le plus inquiétant :

  • Penser que la mort serait un soulagement à votre mal-être.

Bien entendu, un ou deux de ces signaux d’alerte, peu fréquents ou peu intenses ne sont pas significatifs.

Il faut prendre la situation au sérieux, dès lors que vous ressentez quasiment chacun des points, de manière forte et régulière.