L’assertivité est l’art de l’efficacité dans la communication.
Sa colonne vertébrale est le respect. Respect de soi. Respect de l’autre.
Synthétisée en quelques mots, l’affirmation de soi est la capacité positive à :
• s’exprimer avec authenticité, librement et calmement ;
• défendre ses droits, ses besoins et son opinion ;
• se saisir de la parole pour mettre en valeur ses réalisations ;
• gérer sa prise de parole en public ;
• prendre sa place et poser ses limites.
… Et cela, sans marcher sur les pieds du voisin et sans se laisser bouffer.
L’assertivité contraste donc fortement avec deux autres comportements, qui eux, ont des effets négatifs :
• le comportement « inhibé » (on dit aussi « passif » ou « soumis ») où l’on s’empêche et se restreint, parfois jusqu’à la fuite ou l’abandon.
• le comportement « agressif », où l’on veut dominer, impressionner, imposer, manipuler, humilier ou avoir le dernier mot.
Le « Petit Plus » qui fait une grosse différence.
Dire que cette aptitude change nos vies est une réalité.
Parce que chaque moment de notre vie tourne autour de la qualité relationnelle que nous sommes capables de générer.
Au boulot ou à la maison, à l’école ou à la gym, sur les sites de rencontre ou en entretien d’embauche … nous sommes encore et toujours en relation … ou nous tentons de l’être.
Et ces relations, nous avons besoin qu’elles soient positives, constructives, enrichissantes, équilibrées, réciproques, respectueuses.
Nous avons besoin de vivre avec les autres.
Non pas sans les autres, car l’isolement nous assèche, il nous laisse démunis et fragiles.
Non pas contre les autres, parce que l’opposition systématique est épuisante et stérile, tout comme l’autoritarisme.
Nous sommes inter-dépendants, inter-connectés, par conséquent l’assertivité bien comprise, avec le tact qui la caractérise, est la clé de l’engagement, de l’entraide et de la coopération.
C’est le cœur du vivre ensemble, parce qu’il faut bien faire société, faire communauté, chercher le lien, la cohésion. A défaut, nous trouverions la désunion, la négligence, l’isolement, l’hostilité, le dédain et la violence (verbale ou physique).
S’affirmer : une attitude total Bonus
C’est fondamentalement une posture gagnant-gagnant, parce qu’elle pose la réciprocité comme principe.
Elle est éthique car elle se fait dans la clarté et la sincérité. Sans chichis et sans flonflons, mais sans brutalité non plus.
C’est une démarche d’adulte : elle part du principe que chacun a un pouvoir d’agir sur sa vie, sur son bien-être et sur sa réussite.
C’est un parti pris de responsabilité, qui ne délègue pas aux autres le soin de régler les problèmes.
Elle est le contraire de l’infantilisation et de la passivité. Réfléchie et délibérée, elle contre-balance l’impulsivité.
Et, last but not least, elle respecte les personnes, reconnaît les droits et devoir de chacun, permet l’expression des émotions, des pensées et des besoins, pose un cadre relationnel et donne des limites.
Plus d’assertivité, c’est donc plus de confiance en soi, plus d’estime de soi, et par un jeu de spirale positive, plus de confiance en l’autre, aussi. L’autre qui cesse d’être un ennemi, un oppresseur, un concurrent ou un empêcheur de tourner en rond.
C’est plus de sérénité : Adieu « ruminations et regrets », Tchao « rate au court bouillon et honte secrète», Bye bye « tapisserie et paillasson ».
L’assertivité tend la main, mais n’accepte pas les claques.
Bref, elle a tout d’une grande et il ne lui manque rien.
Une compétence qui s’apprend
Comme n’importe lequel de nos comportements, l’affirmation de soi peut s’apprendre et se perfectionner.
Pas besoin d’avoir fait St Cyr pour y arriver. Un peu de méthode et de motivation suffisent. Et quand on prend conscience des bénéfices, on se sent pousser des ailes !
Nous pouvons choisir plusieurs portes d’entrées pour accéder à ce savoir-être :
• une meilleure maitrise de nos émotions et de nos pensées,
• l’apprentissage de scripts simples pour être en mesure de réagir rapidement,
• un renforcement de notre motivation en retrouvant le sens de l’action : nos valeurs et de nos priorités,
• une progression rapide et agréable en s’appuyant sur nos forces-signatures.
L’angle d’approche dépendra de votre situation et de vos difficultés, qui peuvent être très ponctuelles ou plus généralisées à divers domaines de la vie.
Parfois nous avons du mal à nous affirmer face à une figure d’autorité, ou nous sommes figés comme des lapins dans des phares lorsque nous sommes en famille .. ou bien nous sommes perçus comme envahissants dans les relations amoureuses et trop flous dans notre management.
Pour certains c’est une difficulté très ponctuelle, en réunion ou devant des investisseurs. Pour d’autres c’est quasiment un handicap social, qui touche toutes leurs relations, privées ou professionnelles, du collègue au N+1, en passant par la relation avec les profs des enfants et les démarches administratives.
Pour certains, la difficulté vient d’un manque de confiance en soi, pour d’autres elle prend sa source dans un manque de modèles et d’outils.
Il n’y a donc pas de chemin universel, taille unique vers l’assertivité … parce que nous sommes tous différents.
Nous avons des rôles différents, des vécus différents, et des attentes différentes…
Le meilleur chemin est donc tout simplement celui qui vous ressemble.
Celui qui s’adapte à votre situation et à votre personnalité.
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Mon livre vient tout juste de paraitre aux Editions Eyrolles. 238 pages pour faire le tour de ce mode de communication qui permet d’exprimer sa propre personnalité sans susciter l’hostilité de son entourage, d’apprendre à dire « non » sans se sentir coupable, de parler de soi de manière dosée et habile, de donner et recevoir du feedback, de faire face aux critiques et d’extérioriser ses sentiments avec souplesse.
Au programme : le décryptage des comportements relationnels : du Paillasson au Hérisson, en passant par le chêne et le roseau.
• Prendre conscience des signaux de danger, et agir à temps.
• Comprendre les différentes attitudes et gérer votre image,
• Mettre au grand jour les bénéfices et les risques à court terme, et long terme,
• Choisir de s’affirmer de façon équilibrée,
• Faire respecter ses droits dans la réciprocité,
• La notion d’impasse relationnelle,
• Les explications possibles à vos difficultés et les premières pistes pour les résoudre.
Nous sommes des êtres sociaux: pour nous, tout est communication et relation.
Dès lors que nous vivons au sein d’une communauté, tout devient « relation » et « communication »
Et l’aptitude à échanger avec souplesse est « la» compétence au cœur de notre vie. Aussi bien privée que professionnelle. Mal communiquer a des conséquences immédiates sur notre bien-être et nos actions quotidiennes.
Qui n’a jamais terminé une journée, énervé et honteux, de ne pas avoir trouvé le bon positionnement dans un échange important ?
Opportunités qui nous passent sous le nez … rentrées d’argent compromises … relations gâchées … Et par dessus tout : cuisant sentiment d’échec personnel !
Nous avons tous à gagner à apprendre une meilleure façon d’aborder les relations.
Car cette dextérité sociale conditionne aussi notre avenir et celui de nos proches: d’un entretien d’embauche qui se passe mal, aux relations tendues avec les profs des enfants, en passant par le mot de trop à belle-maman, sans oublier le client à qui on aimerait dire « non » sans casser la relation.
Face à la difficulté, le zig-zag n’est pas une stratégie !
Passer sans cesse de « Paillasson » à « Hérisson », cela n’est pas tenable, ça coûte trop cher !
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses besoins, ses opinions, ses valeurs, ses émotions et ses pensées. L’assertivité se fait dans la réciprocité, la clarté et le respect. Elle permet de (re)trouver le plaisir de bien vivre avec les autres.
Cette démarche nous fait entrer dans le cercle vertueux du développement personnel, parce qu’elle augmente la confiance et l’estime de soi.
Confiance en soi, quand nous constatons l’installation de cette nouvelle compétence relationnelle, et par le sentiment de reprise de contrôle. Estime de soi, par l’augmentation de notre sentiment d’efficacité personnelle, par le dépassement d’une difficulté souvent ancrée depuis des années, et le plaisir de repousser ses limites.
Trouver sa place et poser ses limites
Imaginez …. enfin !!
Donner son avis en réunion ! Arrêter de se censurer de peur d’être ridicule ! Aborder les entretiens avec confiance, avec une boussole claire ! Stopper les parties de bras de fer dont nous sortons tous perdants ! Se faire respecter tout en étant respectueux ! Rompre l’isolement et trouver du soutien ! Oser demander ! (et obtenir .. ou pas …) Dire non avec naturel et sans remords ! Arriver à dialoguer et non pas « monologuer » ou bougonner dans son coin ! Sortir des non-dits étouffants et des incompréhensions rageantes ! Quitter la colère, la honte et le frustration !
Et surtout … retrouver la fierté !
Comment fonctionne l’affirmation de soi ?
Pour apprendre à s’affirmer, il faut passer par la compréhension et l’intégration de deux axes simples :
1 ) Les comportements relationnels.
Il existe deux comportements relationnels inadaptés et un seul pleinement équilibré:
Le comportement inhibé (Paillasson) :
Incapacité à s’exprimer avec authenticité, ou le faire de façon indirecte, inappropriée ou au détriment de soi-même. Peur de blesser, d’être rejeté, d’être ridicule ou de déplaire.
Le comportement agressif (Hérisson) :
Expression brutale de ses pensées, émotions, besoins … au détriment des droits des autres. Souvent de façon inappropriée. Parfois en réaction à une situation inhibée précédente, ou d’un sentiment de vulnérabilité.
Le comportement affirmé (Le chêne) :
Exprimer ses pensées, droits, émotions et besoins, en respectant les droits des autres, de façon honnête, directe, et appropriée.
2 ) Les droits de la personne. L’attitude affirmative repose sur l’acceptation des droits de l’individu et de leur réciprocité.
Il est important de les définir, et de réfléchir à ce qu’ils évoquent en nous, émotionnellement et intellectuellement.
En voici quelques uns :
Le droit de mettre en avant sa dignité et le respect de soi, sans porter atteinte à l’autre. Le droit d’être traité avec respect, en respectant l’autre. Le droit de ressentir ou d’exprimer des émotions, en respectant celle de l’autre. Le droit de demander ce dont nous avons besoin, sans forcément l’obtenir. Le droit de dire non sans se sentir coupable et sans se justifier. Le droit de prendre du recul et de réfléchir avant d’agir. Le droit à l’erreur. Le droit de changer d’avis.
Se mettre en action sans attendre !
Si vous souffrez d’un manque d’affirmation, vous avez besoin de vous engager dès à présent vers le changement.
Lire et comprendre ne suffira pas. Espérer changer ne suffira pas.
Vous en avez déjà eu l’expérience et vous savez que les bonnes résolutions se fracassent sur le réel.
L’affirmation de soi est une compétence. Comme l’anglais, le piano, ou le jardinage. Cela demande un apprentissage et une pratique. Une action régulière. Assidue. Déterminée.
C’est possible au travers d’une méthode structurée et progressive.
Le travail sur soi, préalable à l’affirmation de soi
Puisque l’affirmation de soi est l’expression de ses émotions, de ses pensées, de ses besoins et de ses opinions. Puisqu’elle est la conquête de ses droits, et le respect des droits de l’interlocuteur. Puisqu’elle est le dépassement des comportements relationnels inadaptés. Puisqu’elle se fait d’une manière directe, honnête et appropriée.
ALORS … elle doit se faire en parallèle à une réflexion sincère sur l’ensemble de ces éléments.
Entre le « Connais-toi toi-même » et le « Deviens qui tu es » des grecs. Je vous propose donc de passer par une phase d’observation et de réflexion.
Commencez dès à présent à noter par écrit, au jour le jour, ce qui se passe en vous et autour de vous.
Je vous propose pour cela d’utiliser ce que j’appelle « un cahier Euréka », c’est à dire un carnet, beau de préférence, que vous garderez avec vous et qui vous accompagnera dans votre progression. C’est un outil extrémement précieux pour votre cheminement.
Quels sont réellement vos besoins ? Vos valeurs ? Avez-vous des pensées négatives récurrentes ? Des ruminations ? Des croyances ? Etes-vous souvent critique envers vous-même ? Vous mettez-vous souvent en colère ? Voyez-vous des comportements affirmés, inhibés, agressifs, manipulateurs ? A quel droits se rattachent-ils ou s’opposent-ils ? Quels sentiments, quelles pensées, quelles émotions cela soulève t-il en vous ?
Dans votre journal soyez aussi complet que possible, sans chercher à être dans la précision pour l’instant, laissez plutôt courir votre stylo, et voyez ce qui surgit.
Il s’agit de bâtir les fondations d’une affirmation de soi sincère et solide.
1 – Dites “oui” à ce qui compte pour vous, explorez votre “pourquoi”.
Prenez le temps de faire le point sur vos priorités, cela vous aidera à savoir pourquoi vous avez envie de refuser telle ou telle sollicitation. Si vous ne connaissez pas votre “oui”, comment pourriez-vous dire “non” ?
2 – Amusez-vous, jouez !
Vous souvenez-vous de vos parties de “ni-oui, ni-non” ? C’était plutôt amusant ! Entrainez-vous à trouver des réponses alternatives, et saisissez chaque occasion de jongler avec les mots. Dès maintenant commencez une liste ! Top départ !
(Bonne fille, je vous aide un peu : “Peut-être. C’est possible. Je pourrais y réfléchir. J’en parlerai à ma femme. Que voulez-vous dire ? On pourrait prendre le temps d’en parler demain. J’ai mal entendu votre question. Je ne peux pas vous répondre avec certitude…”
3 – Affichez vos principes.
Posez un cadre clair et n’en sortez plus. Réfléchissez aux limites que vous voulez poser et communiquez clairement là-dessus. Par exemple : Je ne bois jamais quand je dois conduire, même pas un petit verre. Je n’accepte pas de réunions le soir ou le week-end (ou pas plus d’une réunion par mois). Je n’achète aucun calendrier de nouvel an. Je réserve mes dons pour la recherche contre X.
Vous pouvez adoucir votre formulation par “Je préfère ..” ou bien “Je me suis engagé à…” ou “J’ai promis à ma femme de …” selon votre sens de l’humour ou les valeurs de vos interlocuteurs.
4 – Faites appel à un tiers (réel ou symbolique)
Vous n’êtes pas seul au monde. Vous pouvez passer la patate chaude à un autre: votre partenaire, un collègue, un manager … Vous pouvez aussi rappeler au règlement intérieur, à la loi …
5 – Proposez une alternative
Et si on réfléchissait à deux pour trouver une autre solution ?
Comment savoir si j’ai un problème d’affirmation de soi ?
Vous avez un problème d’assertivité si vous n’arrivez pas à communiquer clairement qui vous êtes et ce que vous voulez (et donc ce que vous ne voulez pas), si vous n’arrivez pas à demander, à refuser, à faire des remarques bien dosées ou à donner du feedback.
Qu’est-ce que l’assertivité ?
L’affirmation de soi est la capacité à exprimer ses besoins, ses opinions, ses valeurs, ses émotions et ses pensées. Et à le faire de manière claire et appropriée. Elle est basée sur la réciprocité. Elle sert à prendre sa place et poser ses limites.
Si vos interlocuteurs vous regardent de haut ou vous parlent mal.
Si vos interlocuteurs s’opposent à vous, s’ils se bloquent.
Si vos interlocuteurs vous paralysent … alors vous avez un manque d’équilibre dans votre communication:
Vous êtes trop en avant ou vous êtes trop en retrait, et parfois vous passez d’une attitude à l’autre, je m’explique !
L’attitude inhibée (ou passive ou soumise ou « paillasson ») :
On dit d’une personne qu’elle est inhibée dans sa communication quand elle est trop en retrait.
La relation est déséquilibrée à son détriment.
Elle n’ose pas demander, ou refuser. Elle ne prend pas la parole. Elle ne parle pas de ses réalisations, ne met pas en avant ses idées. Elle se laisse couper la parole et ne sait pas répondre aux critiques … Bref : elle est dans le « Ne … pas » et joue contre son camp !
Cela a de grandes conséquences dans sa vie professionnelle, car cette personne est invisible !
Les promotions, les formations lui passent sous le nez. En revanche les corvées savent où la trouver !
L’attitude agressive :
Une personne dite « agressive » au sens de l’affirmation de soi est perçue comme trop en avant. Elle donne l’impression de tirer la ocuverture à elle, de prendre trop de place.
Elles exprime ses pensées et ses opinions un peu trop « haut et fort ». Elle a toujours raison, et se vante d’être « cash ».. Oh .. certes certes ! le politiquement correct ne passe pas par elle !! Elle va « trop loin » et démarre au quart de tour !
L’attitude passive-agressive :
Dans un mouvement de bascule permanent, l’attitude passive-agressive passe d’un excès à l’autre !
Une personne accepte trop, puis craque et explose en reproches et récriminations.
A l’aise dans la prise de parole, assurées au moment de réseauter, imperméables à l’agressivité et à la contradiction, souples pour faire valoir leur point de vue, assumées au moment de se valoriser …
Elles sont comme des poissons dans l’eau quand il s’agit de communiquer.
Ce tact dans la relation leur permet de faire avancer leurs intérêts et d’obtenir ce quelles désirent.
Et le respect qu’elles inspirent leur donne un potentiel apaisant et fédérateur. Ce qu’aucune autorité brutale ne fera jamais.
Cette compétence est utile dans toutes les circonstances.
Mais elles l’est encore plus dans la pratique des fonctions pour lesquelles la qualité de la relation est cruciale : éducation, accompagnement, thérapie…
Elle est évidemment indispensable pour les personnes qui gèrent des contextes où les « crises » sont courantes, avec un fort enjeu émotionnel: manageurs, responsables de ressources humaines, consultants, négociateurs …
Pour certaines personnes cette compétence « douce » est une évidence, pour d’autres c’est un travail sur soi.
Quelles sont les bases invisibles de l’affirmation de soi ?
La connaissance de soi;
Le travail sur son attitude spontanée en communication;
La maitrise de soi;
L’empathie;
La bonne communication (claire, vraie, focalisée sur la situation …);
Le renoncement à son égo et la volonté « d’avoir raison »;
La clarté sur ses propres intentions, besoins et valeurs …
Pour aller (beaucoup et bien) plus loin :
Dans le cadre du savoir-être en entreprise, et des fameuses « soft-skills », ces compétences douces qui deviennent de plus en plus cruciales au moment de l’embauche ou d’un montée en poste, j’ai écrit une série d’articles à ce sujet sur le site RH info,