2020 a été une année riche (et non pas une année perdue …)
Nous avons appris, ouvert des portes nouvelles (et fermées d’autres), notre regard, notre approche se sont enrichis …
Chacun d’entre nous est différent en cette fin d’année, de l’être qu’il était en février avant la Covid et les confinements.
Atelier gratuit en ligne
Ensemble, explorons comment cette année qui s’achève a augmenté notre capacité à être résilients, chacun à notre façon …
Regardons nos actions et nos ressentis de manière constructive pour mieux bâtir sur nos forces et accueillir la nouvelle année avec confiance.
Cet atelier gratuit aura lieu par visio, le mercredi 16 décembre 2020 de 18 à 19h, inscription obligatoire en utilisant le formulaire ci-dessous. Au plaisir de vous rencontrer !
Les inscriptions sont closes. Vous souhaitez assister au prochain atelier ? Ecrivez-moi : contact@sylvie-riondel.com
L’assertivité est l’art de l’efficacité dans la communication.
Sa colonne vertébrale est le respect. Respect de soi. Respect de l’autre.
Synthétisée en quelques mots, l’affirmation de soi est la capacité positive à :
• s’exprimer avec authenticité, librement et calmement ;
• défendre ses droits, ses besoins et son opinion ;
• se saisir de la parole pour mettre en valeur ses réalisations ;
• gérer sa prise de parole en public ;
• prendre sa place et poser ses limites.
… Et cela, sans marcher sur les pieds du voisin et sans se laisser bouffer.
L’assertivité contraste donc fortement avec deux autres comportements, qui eux, ont des effets négatifs :
• le comportement « inhibé » (on dit aussi « passif » ou « soumis ») où l’on s’empêche et se restreint, parfois jusqu’à la fuite ou l’abandon.
• le comportement « agressif », où l’on veut dominer, impressionner, imposer, manipuler, humilier ou avoir le dernier mot.
Le « Petit Plus » qui fait une grosse différence.
Dire que cette aptitude change nos vies est une réalité.
Parce que chaque moment de notre vie tourne autour de la qualité relationnelle que nous sommes capables de générer.
Au boulot ou à la maison, à l’école ou à la gym, sur les sites de rencontre ou en entretien d’embauche … nous sommes encore et toujours en relation … ou nous tentons de l’être.
Et ces relations, nous avons besoin qu’elles soient positives, constructives, enrichissantes, équilibrées, réciproques, respectueuses.
Nous avons besoin de vivre avec les autres.
Non pas sans les autres, car l’isolement nous assèche, il nous laisse démunis et fragiles.
Non pas contre les autres, parce que l’opposition systématique est épuisante et stérile, tout comme l’autoritarisme.
Nous sommes inter-dépendants, inter-connectés, par conséquent l’assertivité bien comprise, avec le tact qui la caractérise, est la clé de l’engagement, de l’entraide et de la coopération.
C’est le cœur du vivre ensemble, parce qu’il faut bien faire société, faire communauté, chercher le lien, la cohésion. A défaut, nous trouverions la désunion, la négligence, l’isolement, l’hostilité, le dédain et la violence (verbale ou physique).
S’affirmer : une attitude total Bonus
C’est fondamentalement une posture gagnant-gagnant, parce qu’elle pose la réciprocité comme principe.
Elle est éthique car elle se fait dans la clarté et la sincérité. Sans chichis et sans flonflons, mais sans brutalité non plus.
C’est une démarche d’adulte : elle part du principe que chacun a un pouvoir d’agir sur sa vie, sur son bien-être et sur sa réussite.
C’est un parti pris de responsabilité, qui ne délègue pas aux autres le soin de régler les problèmes.
Elle est le contraire de l’infantilisation et de la passivité. Réfléchie et délibérée, elle contre-balance l’impulsivité.
Et, last but not least, elle respecte les personnes, reconnaît les droits et devoir de chacun, permet l’expression des émotions, des pensées et des besoins, pose un cadre relationnel et donne des limites.
Plus d’assertivité, c’est donc plus de confiance en soi, plus d’estime de soi, et par un jeu de spirale positive, plus de confiance en l’autre, aussi. L’autre qui cesse d’être un ennemi, un oppresseur, un concurrent ou un empêcheur de tourner en rond.
C’est plus de sérénité : Adieu « ruminations et regrets », Tchao « rate au court bouillon et honte secrète», Bye bye « tapisserie et paillasson ».
L’assertivité tend la main, mais n’accepte pas les claques.
Bref, elle a tout d’une grande et il ne lui manque rien.
Une compétence qui s’apprend
Comme n’importe lequel de nos comportements, l’affirmation de soi peut s’apprendre et se perfectionner.
Pas besoin d’avoir fait St Cyr pour y arriver. Un peu de méthode et de motivation suffisent. Et quand on prend conscience des bénéfices, on se sent pousser des ailes !
Nous pouvons choisir plusieurs portes d’entrées pour accéder à ce savoir-être :
• une meilleure maitrise de nos émotions et de nos pensées,
• l’apprentissage de scripts simples pour être en mesure de réagir rapidement,
• un renforcement de notre motivation en retrouvant le sens de l’action : nos valeurs et de nos priorités,
• une progression rapide et agréable en s’appuyant sur nos forces-signatures.
L’angle d’approche dépendra de votre situation et de vos difficultés, qui peuvent être très ponctuelles ou plus généralisées à divers domaines de la vie.
Parfois nous avons du mal à nous affirmer face à une figure d’autorité, ou nous sommes figés comme des lapins dans des phares lorsque nous sommes en famille .. ou bien nous sommes perçus comme envahissants dans les relations amoureuses et trop flous dans notre management.
Pour certains c’est une difficulté très ponctuelle, en réunion ou devant des investisseurs. Pour d’autres c’est quasiment un handicap social, qui touche toutes leurs relations, privées ou professionnelles, du collègue au N+1, en passant par la relation avec les profs des enfants et les démarches administratives.
Pour certains, la difficulté vient d’un manque de confiance en soi, pour d’autres elle prend sa source dans un manque de modèles et d’outils.
Il n’y a donc pas de chemin universel, taille unique vers l’assertivité … parce que nous sommes tous différents.
Nous avons des rôles différents, des vécus différents, et des attentes différentes…
Le meilleur chemin est donc tout simplement celui qui vous ressemble.
Celui qui s’adapte à votre situation et à votre personnalité.
Découvrez mon livre et assistez à une web conférence privée
Mon livre vient tout juste de paraitre aux Editions Eyrolles. 238 pages pour faire le tour de ce mode de communication qui permet d’exprimer sa propre personnalité sans susciter l’hostilité de son entourage, d’apprendre à dire « non » sans se sentir coupable, de parler de soi de manière dosée et habile, de donner et recevoir du feedback, de faire face aux critiques et d’extérioriser ses sentiments avec souplesse.
Au programme : le décryptage des comportements relationnels : du Paillasson au Hérisson, en passant par le chêne et le roseau.
• Prendre conscience des signaux de danger, et agir à temps.
• Comprendre les différentes attitudes et gérer votre image,
• Mettre au grand jour les bénéfices et les risques à court terme, et long terme,
• Choisir de s’affirmer de façon équilibrée,
• Faire respecter ses droits dans la réciprocité,
• La notion d’impasse relationnelle,
• Les explications possibles à vos difficultés et les premières pistes pour les résoudre.
Instaurez des relations constructives et améliorez l’engagement de vos collaborateurs en donnant du feedback positif .
Le journal le Télégramme me fait le plaisir de me citer à propos de l’art de faire des compliments, autrement dit de donner du feedback positif.
J’apporte une nuance toutefois au titre utilisé pour l’article: complimenter, ce n’est pas synonyme de flatter. La flatterie est du registre de la manipulation et elle est bien souvent contre-productive.
Les 5 caractéristiques d’un feedback efficace (et comment trouver le bon compliment à faire à un collaborateur):
Pour avoir un impact réel et positif sur la relation et sur la motivation, votre compliment doit-être :
Sincère
Positif
Constructif
Axé sur l’effort et l’intention (en se détachant éventuellement du résultat)
Argumenté (motivé)
Si votre retour sur expérience rempli ses critères, alors la personne qui le reçoit est comblée dans ses besoins psychologiques de base. Elle se sent reconnue pour ce qu’elle est vraiment, pour sa compétence, pour ses efforts et prise en compte. C’est une reconnaissance de sa valeur et de sa compétence. Vous démontrez ainsi que vous savez donner du temps et de l’attention. Vous renforcez la relation de confiance et donc, l’engagement.
Dans cette vidéo, je vous indique les pièges à éviter dans vos compliments et observations… et je vous donne la clé magique pour faire un compliment réellement fécond pour vous et pour la personne qui le reçoit … ainsi que pour le collectif !
Avec cet indice : posez-vous la question : »A quel moment ai-je vu ce collaborateur apporter une contribution significative à l’entreprise par son action ou son état d’esprit ? »
Construisez votre compliment à partir des qualités de la personne : sa patience, sa gentillesse, sa détermination, son sens de l’humour …
Ou bien axez vos remarques sur l’engagement et la manière de surmonter les difficultés et d’aller de l’avant. Mettez en évidence les progressions, les cheminements … en évitant le paternalisme en donnant des exemples !
Ne perdez pas de vue votre langage non-verbal : regard, posture du corps …
Veillez à avoir du temps devant vous pour engager une conversation plus poussée si votre interlocuteur le souhaite (parfois les langues se délient au moment où nous ne le prévoyons pas )
Et enfin : restez attentif aux signes de malaise chez votre interlocuteur et interrogez vous sur les causes possibles de cet inconfort, ce qui vous permettra de réagir et de préserver la relation.
Antisèche sur quelques besoins psychologiques de base :
Sentiment de compétence et de maitrise de l’environnement,
Relations positives aux autres,
Acceptation de soi,
Foi en sa capacité de croissance personnelle et de développer son potentiel.
Communiquer de manière authentique: une clef pour une vie harmonieuse et apaisée.
Souvent, nous nous empêchons d’être nous même par générosité : pour ne pas blesser l’autre, pour lui faire plaisir. Ou par lâcheté : par peur de déplaire ou de casser la relation, ou tout simplement pour avoir la paix.
Nous renonçons à la franchise pour maintenir une entente de surface, pour éviter le conflit ou la rupture. Nous nous oublions. Nous nous mettons en retrait. Nous passons après. Nous passons derrière.
Nous négligeons nos besoins, nous étouffons nos émotions, nous renions nos pensées et nos opinions. Sur l’instant, dire toujours « oui » semble bénéfique à la relation, mais à long terme c’est une catastrophe.
Car la négation de nous-même nous revient en pleine figure.
Quand nous recherchons l’approbation d’autrui, nous sommes exilés de notre vrai « moi », et sans repos. Car c’est une quête permanente et vaine. Qui recommence chaque jour et sans succès.
Nous déposons notre vie dans les mains des autres.
Et certains d’entre nous gaspillent leur temps et leur énergie à s’interroger sur l’effet de leur parole et de leur comportement sur leur entourage. Et se flagellent d’être en permanence à côté de la plaque. A côté d’eux-même.
Incapables d’exprimer leur identité, et de se faire respecter.
Tout cela ne peut que déboucher sur de la frustration et de la colère … puis de la révolte. Car au lieu d’obtenir la reconnaissance, nous récoltons l’incompréhension ou pire, le mépris. Un mépris intérieur car nous nous reprochons notre manque d’authenticité et de courage. Un mépris des autres aussi parfois, qui nous voient céder en permanence, en mode inhibé, ou bien qui nous voient osciller entre passivité et colère, sur le mode paillasson-hérisson.
Il est possible d’être aimé et respecté, tout en disant « non ».
Tout est une question de positionnement et d’attitude. Refuser calmement et clairement vous gagnera le respect de votre entourage. Refuser dans l’agressivité et la confusion vous attirera son mépris ou sa colère.
Osez être vous-même ! Prenez votre place et tenez votre rôle !
On entend souvent dire que nos actions individuelles sont sans impact sur l’environnement. Je ne partage pas cette vision de la situation.
Il est vrai que nous avons un problème d’échellle, et que pour arrêter le déréglement climatique (amis est-ce possible ?) il nous faut agir massivement. Et maintenant.
Mais il est vrai aussi que nous en sommes arrivés là (cette situation historiquement ahurissante et catastrophique) une voiture après l’autre, un voyage en avion après l’autre etc …
Toutes nos actions individuelles ont un impact collectif
Parce qu’elle ajoutent au problème .. ou pas.
… mais surtout parce qu’elles ont un pouvoir d’exemplarité. Elles impulsent un mouvement.
Et elles changent la norme acceptable.
Le potentiel constructif de l’individu est illustré par cet homme qui agit seul.
En se bougeant, il fait bouger les autres.
Nous pouvons et nous devons agir en solitaire, et surtout: ne pas attendre que les autres fassent le 1er pas. Ou fassent à notre place.
Nous devons prendre notre part dans le changement que nous souhaitons.
Pour changer le monde, il faut d’abord se changer soi.
Nous devons « faire » autrement, pour obtenir une société différente.
En tous cas … voilà un homme qui sème des graines d’optimisme :
Dabord savoir qui je suis et quels sont mes besoins
Vous sentez-vous parfois coincé dans des situations, parce que vous n’avez pas su dire non ?
Par exemple, vous voulez refuser une invitation, mais … vous ne savez pas comment faire … vous ne savez pas trop quoi dire, peut-être parce que vous avez peur de blesser les gens, ou peur d’être rejeté ou de perdre un ami, peur d’être à part, de déplaire.
Peut-être aussi que vous avez peur de créer un conflit, de faire mauvaise impression, ou de saboter une cohésion d’équipe… du coup c’est votre sens des responsabilités qui vous joue des tours quand vous voulez dire NON et que vous dites OUI … en vous oubliant…
ou bien alors au contraire, vous refusez brusquement et vous passez pour une personne impolie et brutale.. .
Ou alors vous cherchez des prétextes, des fausses excuses .. une fois, deux fois…. et plus un jour vous mentez vous vous contredisez … bref c’est intenable !
…. quand vous n’osez pas dire NON, et que vous dites OUI à contre-coeur … vous vous comportez de façon opposée à ce que vous voulez, à ce qui est votre vrai « moi », vous allez contre votre désir, contre vos goûts… et contre vos intérêts parfois…
Cette incapacité à dire « non », tout simplement, naturellement, calmement …ça vous rend malheureux et triste !
Ça vous rend anxieux aussi, vous craignez les situations sociales, vous redoutez d’être dans l’embarras.
A chaque fois que vous n’avez pas su dire « non », que vous n’avez pas posé vos limites, que vous n’avez pas exprimé vos préférences et vos besoins, que vous n’avez pas exprimé vos désirs ou ce qui compte pour vous …
vous vous en voulez .. vous vous sentez maladroit, vous vous accusez de manquer de courage, ou bien vous pensez que les autres profitent de votre gentillesse, qu’ils se moquent de ce que vous ressentez, qu’ils ne s’intéressent pas à vous, vous êtes déçus par les autres.
Vous ressentez une grande frustration.
Vous développez du ressentiment, de l’insatisfaction, de l’irritation, et même de la colère… et si c’est dans le cadre du travail, vous pouvez arriver à croire que vous êtes exploité…
En résumé : vous ne vous aimez pas, ou plus et vous aimez moins les autres aussi.
Ne pas arriver à dire NON, c’est un manque d’affirmation de soi.
A l’inverse, quand on est capable d’un comportement affirmatif ; on exprime ses émotions, ses pensées, ses opinions, ses besoins et on défend ses droits, tout en respectant ceux des autres.
On est dans l’écoute de soi, l’écoute de l’autre et la réciprocité.
Et on le fait de manière directe, honnête et appropriée aux circonstances.
Cela s’apprend, comme toutes les compétences sociales.
Apprendre l’affirmation de soi, aspects et étapes :
D’abord découvrir qui on est : apprendre à bien identifier ses émotions, ses croyances, ses valeurs, ses opinions, ses besoins…. Une bonne connaissance de soi, qui apporte l’estime de soi : quelle est ma valeur ? Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je veux ?
Réfléchir sur ses propres droits, et sur le droit des autres en reflet. Reconnaitre ses droits, c’est s’accorder une valeur, là aussi.
Par exemple : le droit au respect de soi, et à sa propre dignité. Le droit de ressentir des émotions et de les exprimer. Le droit d’être fier de soi, le droit au bonheur !
Le droit de dire ce que l’on désire .. ce qui ne veut pas dire que l’on obtiendra forcément ce que l’on désire, on n’est pas dans le droit de se transformer en tyran !
Le droit de dire non sans se sentir coupable ou responsable de l’autre.
Le droit de demander du temps avant de prendre une décision, de prendre du recul et de réfléchir avant d’agir.
Apprendre à communiquer: S’entrainer pour améliorer les échanges relationnels, de manière respectueuse et réciproque.
Quand vous maitriserez cette façon simple et naturelle d’échanger, vous gagnerez en confiance en vous. Et vous gagnerez en confiance en l’autre.
L’estime de soi, la confiance en soi et l’affirmation de soi, c’est intimement lié.
Cela va aussi avec le respect de soi, de son authenticité, et avec le contrôle de soi, la maitrise de soi.
C’est très important parce que nous vivons en relation, nous vivons dans des groupes sociaux.
Savoir s’affirmer en se respectant, et en respectant l’autre, c’est la compétence la plus utile à notre bien-être et à la construction de relation apaisées, de relation de confiance.
Dans mon livre« Affirmez-vous en douceur », vous trouverez des pas à pas pour apprendre à dire non, à poser vos limites et à vous affirmer avec tact.